L'épineux dossier qui se trouve entre les mains de la gendarmerie nationale est en phase de connaitre son épilogue. Les investigations entreprises par les services de la gendarmerie nationale en un temps record, en vue de combattre et mettre fin à la barbarie des barrons du foncier dans la région de Bousfer, considérée comme l'une des plus belles régions touristiques de la capitale de l'ouest algérien, devenue ces dernières années presque une miniature république indépendante soumise au diktat de quelques barrons richissimes qui n'obéissent qu'à la loi de l'argent et du pouvoir. D'après les premières informations, l'enquête menée par la gendarmerie nationale sur le foncier détourné aurait un lien direct avec des personnalités de haut rang, notamment celles dont le peuple avait mis toute sa confiance, à l'exemple des élus locaux et parlementaires qui ont des accointances avec des responsables auprès de société dites sensibles, toute cette armada serait impliquée illégalement par l'accaparement de dizaines d'hectares de terres fertiles, transformés en somptueuses villas, appartements haute standing, hôtels non-conformes aux normes règlementaires, et même en dizaine de cabarets, discothèques et autres lieu de plaisir nocturne. Les mêmes sources auraient confirmé que la gendarmerie nationale de la wilaya d'Oran, suite aux investigations très poussées ces derniers temps, concernant l'agression sauvage des superficies foncières dans la région de Bousfer, aurait relevé plusieurs dépassements, provoquant ainsi l'anéantissement total des meilleures terres fertiles par les affres du béton armé. Devant cette situation embarrassante à plus d'un titre pour l'actuelle APC, du fait que cette dernière envisage de son côté d'investir dans plusieurs créneaux, n'arrive toujours pas à dégager des assiettes appropriées. La maire de Bousfer d'obédience FNA, plaidant l'affaire en faveur de sa commune, auprès des autorités de wilaya, elle aurait obtenue gain de cause, par l'établissement d'autorisation d'exproprier des terres agricoles appartenant à des particuliers pour y implanter les projets en attente de lancement. Les enquêteurs auraient relevé dans ce contexte pas moins de 36 infractions en matière de foncier commises avec la complicité d'anciens élus et la complicité incontestable de plusieurs agents dans le massacre de ces terres agricoles, l'impunité régnait en maître. Le dossier du foncier serait bientôt ficelé, croit-on savoir et déposé sur le bureau du procureur de la république près le tribunal d'Oran. Par ailleurs, il y a lieu de rappeler que l'ancien maire, membre de l'actuelle APC, était au fait de tout ce qui serait passé dans la mesure où il a été plébiscité pour deux mandats consécutifs. Il aura été l'un des principaux témoins dans la massacre du foncier de la commune, du temps où on établissait des contrats de location pour les voir se transformer en attribution définitive et bénéficiant de fait de la qualité de propriété privée. Dans cette scabreuse affaire, le cas qui a suscité le plus d'intérêt et attiré le plus l'attention des enquêteurs, serait celui d'un parlementaire à la chambre basse, lequel aurait bénéficié d'un contrat de location aux « allures de complaisance », d'une parcelle de terre située à proximité de la plage « Corales », relevant de la commune de Bousfer. Cette attribution, selon notre source, serait entachée d'irrégularités et de procédures illégales lors de son attribution en 2004. D'autres responsables et anciens élus auraient eu leur part du gâteau. Parmi eux, on citera un ancien membre de l'APW d'Oran qui aurait procédé à la réalisation d'un hôtel en toute illégalité composé de trois étages, conçu spécialement à la location, sans être inquiété le moins du monde. L'autre affaire qui n'est pas des moindres, est celle de l'attribution par l'ancien maire à son fils mineur d'un lot de terrain à bâtir d'une superficie de 300 M2 dans le cadre de l'emploi de jeunes, et qui l'aurait transformé en investissement commercial par la suite au grand mépris de la loi. Cette mascarade aurait fait le tour de la wilaya d'Oran à l'époque, où le wali en personne est intervenu en ordonnant l'annulation de cette attribution sans aucune poursuite judiciaire, contrairement à un autre élu , qui lui se mord les doigts derrière les barreaux pour l'accaparement de 17 lots de terrain.