Le constat est des plus décevants, de la part des nouveaux partis qui soit disant sont pour le changement, mais qui ne jurent que par l'Argent, à savoir 50 Millions de cts alors que d'autres exigent plus de 150 millions de cts, pour être en tête de liste à Mostaganem, c'est ce qui ressort d'une enquête auprès de certains candidats. En plus des 50 millions, le candidat doit financer aussi sa campagne, et selon les personnes interrogées, « ces nouveaux partis déclarent-ils, ont reçu leur agrément pour faire du business et non pour changer les choses, car toute personne intègre et honnête ne peut malheureusement se présenter et ce que nous avons constaté c'est qu'ils ne sont pas différents des autres, alors que même le parti FLN décrié par le peuple ne l'a jamais fait. C'est désormais au nom de l'argent que les nouveaux partis roulent, et la situation est si évidente, que l'un des prétendants à la députation a refusé de cautionner cette pratique dénonçant ainsi le marchandage et le racket, qui viennent de prendre une allure inquiétante estiment-ils ». Par ailleurs, d'autres candidats potentiels interrogés, ont selon eux décidé de ne pas entrer dans ce jeu pervers. Dans ce contexte, certains coordinateurs et secrétaires généraux nouvellement installés au niveau des communes et de la wilaya de Mostaganem, ont déclaré que les ordres viendraient des états major et ils ne font que suivre les instructions. Cette façon de procéder, est une infamie mais qui profite, aux personnes qui ont de l'argent, du fait que l'on constate ces derniers temps, la bousculade aux portes de ces partis par les mêmes opportunistes et arrivistes, qui se sont déjà emparés de ces partis et ce avec la bénédiction du mouvement associatif de la wilaya de Mostaganem. Dans ce même sillage, il suffit d'un regard rétrospectif, pour voir toute la fébrilité et le va et vient de certains députés sortants et autres élus des APW. et des APC pour être sur les listes électorale. La députation est devenue un fond de commerce, nous diront les personnes interrogées, comme quoi le changement tant espéré n'est pas pour demain et les nouveaux partis qui n'ont cessé de dénoncer le monopole des grands, comme le FLN, le RND, le MSP, le PT et autres, sont devenus plus voraces et plus pires, profitant de l'occasion pour s'enrichir, d'où le marchandage politique exercé et le chantage du fait qu'il faut cracher au bassinet surtout pour être en tête de liste, comme quoi la députation ça paye, à savoir que c'est un business juteux. Une pléiade de partis a vu le jour, et depuis le constat est des plus déplorables selon des citoyens qui se disent choqués par cette pratique informelle, d'où l'hésitation de certains candidats et qui s'explique par l'impressionnante course à l'argent, de ces arrivistes en politique qui viennent d'être agréés et autorisés si l'on ose dire à pratiquer le racket. D'après un candidat qui a refusé de se plier au chantage, « ces nouveaux partis courtisent l'argent et non les hommes et pour certains ce business politique pourrait rapporter une masse d'argent importante, en faisant les comptes du nombre de candidats qui se plieraient aux conditions nous à-t-il déclaré, cela se chiffrerait par des millions voire des milliards, si l'état ne met pas un terme à ce vol manifeste et ces abus ». « L'occasion est trop belle, pour les candidats rejetés et honnis par les autres partis et qui déboursent de l'argent pour être tête de liste et se présenter sous une autre étiquette, nous dira un autre candidat qui a refusé lui aussi de débourser les 50 millions ». Le business bat son plein, et certains arrivistes de la politique exploitent la situation et ne pensent pas à la relève de demain. Ces partis selon certains observateurs seraient utilisés par des hommes politiques avides de pouvoir, qui veulent barrer à tout prix aux notables et personnes intègres la route de la députation, non sans espérés les utiliser comme des lièvres dans les listes pour récolter des voix, afin de faire passer ceux qu'ils veulent, sans quoi ils ne seront pas élus. Pour certains interrogés, ils sont tous d'accord pour dire que ces nouveaux partis sont instrumentalisés par les mêmes, qui ne veulent pas décrocher et qui s'accrochent à leurs privilèges.