Les prochaines élections législatives verront naître « une haute instance de législation et de contrôle (qui) figurera parmi les grandes institutions de la République », a affirmé ce samedi 14 avril le président Abdelaziz Bouteflika. L'Etat a donné toutes les garanties pour des élections libres et transparentes. Il appartient donc aux partis politiques, aux citoyennes et aux citoyens d'assumer leur rôle et de prendre leurs responsabilités », a rappelé le chef de l'Etat dans un discours à l'occasion de la Journée du savoir. Le président de la République a défendu ses réformes et la démarche suivie par l'Algérie. « Le multipartisme, le pluralisme syndical, la liberté de la presse constitutionnalisés dans notre pays en 1989 ont été une véritable école de formation et d'apprentissage, renouant en cela avec les traditions de pluralité du mouvement national », a souligné le président de la République. Dans son discours, Abdelaziz Bouteflika a indirectement critiqué l'intervention militaire en Libye et les pressions exercées par la communauté internationale sur la Syrie. « Le peuple algérien, comme tous les peuples sous domination, a appris qu'aucune partie étrangère, aussi démocratique et développée soit-elle, ne lui apportera le développement et la démocratie », a-t-il dit. « Ce qui se passe aujourd'hui sous couvert de démocratie et de respect des droits de l'Homme reste sujet à débats. Car la démocratie comme le développement ne s'octroie pas comme un don et ne s'importe pas comme une usine clés en mains », a-t-il ajouté.