Pour les motifs de la mauvaise gestion des conflits sociaux internes et des recrutements abusifs des extra hors wilaya qui secouent les entreprises Sonatrach. les deux DG des filières SOTRAZ et SOMIZ, Tahara Mohamed et Arab Ali ont été limogés par le PDG de Sonatrach. Les 1500 travailleurs de la société SOMIZ (Société de maintenance) qui active dans les différents projets de la zone industrielle ont brillés ces derniers temps par les Sit-in et mesure de grève et de protestation de ces travailleurs contractuels d'une durée de plus de 15 années si l'on prend l'exemple de quelques tuyauteurs qui nous ont fait part de leur doléances des dépassements et favoritisme des candidatures du recrutement des extras muros hors wilaya qui ont envahis ces entreprises comme ce fut le cas de la seconde entreprise de transport SOTRAZ où son DG a rejeté en bloc toutes les doléances des milliers de travailleurs qui n'ont pas perçus à ce jour leur prime de risque ainsi que la rémunération des heures supplémentaires ,une régularisation qui tarde à venir et ces pères de familles ,sans évoquer les dépassements des recrutements et passe droit du favoritisme et du régionalisme, du fait que des décisions de limogeage ont été prononcées à l'encontre de plusieurs responsables de filières du groupe Sonatrach. Ces mesures sont motivées par des manquements à leurs obligations professionnelles, notamment en matière de gestion des conflits internes et de stratégie de recrutement puisque ces décisions, viennent de toucher en premier lieu le directeur général de la Somiz monsieur Arab Ali et son homologue de la Sotraz, monsieur Tahara Mohamed ont été prises par la direction de l'entreprise mère Sonatrach sur la base des rapports d'une commission d'enquête ordonnée par le wali pour faire la lumière sur le recrutement au niveau de ces deux filières qui activent au niveau de la zone industrielle d'Arzew. Pour la Somiz, qui a connu il y a environ un mois un mouvement de protestation des employés contractuels, cette décision constitue la satisfaction d'une revendication des travailleurs qui avaient observé un sit-in de protestation pour dénoncer le recours à des recrutements nouveaux au détriment d'agents de sécurité contractuels, justifiant pour certains une expérience de plusieurs années de travail sur des sites sensibles de la zone. Les travailleurs qui avaient menacé d'observer un sit-in illimité jusqu'à la satisfaction de leurs revendications, des contrats à durée indéterminée pour les anciens entre autres, estiment que ce changement à la tête de la direction de la filière pourrait favoriser l'ouverture d'un dialogue qui pourrait déboucher sur la satisfaction de leur plateforme de revendications qui comprend également le renouvellement du conseil syndical de l'entreprise, un organe décrié par les travailleurs et jugé peu représentatif. Concernant la Sotraz , plusieurs sources indiquent que la décision de limogeage du DG est motivée par des manquements aux orientations des pouvoirs publics concernant le recrutement de la main-d'œuvre locale ainsi que le non respect de la législation en matière de réglementation et de régularisation des salaires des primes et autres heures de travail supplémentaires qui restent bloqués à ce jour pour des motifs inconnus. Pire encore puisque les jeunes chômeurs universitaires des localités d'Arzew, de Mers El Hadjadj et Bethioua ont dénoncé il y a quelques jours des recrutements de travailleurs n'habitant pas ces localités. Ces manifestants, qui avaient exigé une commission d'enquête pour faire la lumière sur le mode de recrutement, avaient évoqué l'existence d'un véritable trafic dans lequel tremperaient des agents de l'administration communale ainsi que d'autres de l'organisme d'emploi, Anem. Le wali, qui avait ordonné la mise en place d'une commission d'enquête, avait réussi à calmer les esprits de ces jeunes qui ont dénoncé une mafia de l'emploi qui profiterait des opportunités qu'offrent les projets industriels, lancés dans la zone d'Arzew, pour prendre sous sa coupe le recrutement pour en faire un business.