Le centre-ville de Mostaganem est devenu le labo des plans de circulations, depuis une décennie, les élus de la ville en collaboration avec la direction des transports et la sureté de wilaya tentent de mettre en exergue un plan type de circulation mais jusqu'à ce jour aucun plan n'a réussi à s'adapter à la ville de Mostaganem. Alors que des bureaux d'études de Blida, et d'Alger et autres ont bouffés des centaines de millions, la circulation à Mostaganem reste toujours abandonnée à son sort : d'un bouchon à l'autre, d'un dos d'âne à l'autre, avec des feux tricolores « fous » ceux des « piétons » s'allument avec ceux des « automobilistes »..Tag alla man tag ! La circulation routière en ville est devenue infernale, de par le nombre impressionnant de véhicules qui accèdent par les différentes voies convergeant vers la ville, mais surtout par le comportement indigne de certains énergumènes qui font beaucoup de cinéma et ne tiennent nullement à respecter le code de la route, qu'ils piétinent d'une rue à l'autre.Finalement, circuler en ville est devenu un calvaire des plus durs à vivre quotidiennement en ce mois de Ramadhan, de par le nombre important de véhicules qui transitent par le centre-ville pour diverses raisons, mais surtout par le comportement indigne de certains énergumènes qui se prennent pour le nombril du monde et ne respectent aucunement le code de la route. Mostaganem se ferme quotidiennement aux heures de pointe, le matin et en fin de journée de travail, des bouchons s'observent aux principales rues convergeant vers le centre ville, les embouteillages sont presque permanents, font perdre énormément de temps, et poussent certains impatients à réagir violemment, et d'autres à tenter de se frayer un passage au risque d'exposer la vie des autres automobilistes au pire des dangers. Interrogés, certains conducteurs pris dans ces infernaux bouchons n'arrivent point à comprendre cette drôle de situation; les uns expliquent que ce "cinéma" est dû à la présence de nouveaux véhicules acquis par les fonctionnaires grâce aux augmentations salariales et surtout les jeunes ayant bénéficié de véhicules utilitaires dans le cadre de soutien de l'emploi de jeunes, venus s'ajouter au parc automobile de Mostaganem en pleine saturation. Alors que d'autres soutiennent que c'est le comportement inadmissible de certains conducteurs qui n'accordent aucune considération aux règles de la bonne conduite. Questionné, un jeune policier affecté à la circulation nous confirme que le comportement irresponsable de certains conducteurs, particulièrement est à l'origine de la naissance des bouchons au sein de la ville; certains automobilistes ne respectent point la priorité. Il déclare que certains chauffeurs lui donnent du fil à retordre, ils veulent tous passer en premier, au mépris des lois qui régissent le code de la route, et seule la verbalisation de ces hors la loi tendant à créer le désordre routier demeure efficace pour les contrer. D'autres facteurs aggravent la multiplication des bouchons, nous citons le stationnement sauvage sur les deux cotés de la route dont certaines sont étroites et ne permettent nullement le passage d'un troisième véhicule au milieu des deux déjà garés de part et d'autre; les travaux de colmatage des fuites d'eaux qui gênent la circulation en certaines rues de la ville; les bus du transport public qui s'arrêtent n'importe où, surtout les altercations entre automobilistes qui sont devenues trop fréquentes au mois de Ramadhan et les feux tricolores dont certains sont frappés de "folie permanente". En face de cette situation dramatique, il est temps que la tutelle et ses partenaires concernés par ce problème inextricable, se penchent sérieusement pour l'étude d'opérations diverses pour désengorger la ville qui étouffe et la mise en place d'un nouveau plan de circulation.