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MOSTAGANEM N'EN EST PAS SORTI DU QUINQUENNAT 2005/2009 : 8000 milliards pour un développement boiteux QUAND LES MILLIARDS NE FONT PAS LE BONHEUR DES MOSTAGANEMOIS.
Quelles donnes peuvent traduire les termes croissance et développement, quand présentement les indices de réalisations demeurent au deçà des projections retenues pour l'ancien plan de soutien à la relance économique ? Dans une wilaya comme Mostaganem qui a consommé 8.000 milliards cts , les édiles semblent encore tarabustés par l'accomplissement d'infrastructures qui devaient être effectuées avant 2009. C'est dire tout le retard qu'accuse l'Exécutif pour l'essor de l'amélioration durable du bien-être de la population. Trois ans révolus après la phase 2005/2009, la wilaya de Mostaganem peine toujours à achever le programme de développement inhérent à ce dernier quinquennat. Ainsi, à la veille de 2013, l'on parle encore de l'exercice passé. Donc, à la veille de 2013 et donc presqu'au bout du quinquennat en cours, 10% parmi les projets retenus pour l'ancien 2005/2009, perdurent encore à voir le jour. Ce qui illustre sous un angle purement économique, non seulement la faiblesse de la productivité et du taux d'investissement, mais surtout met en exergue des indicateurs qui ne sont point au beau fixe. Car à cette vitesse constatée, et bon gré mal gré toute la manne financière, il y a lieu de croire qu'il faudrait deux quinquennats pour en sortir d'un ! Cette condition aurait pu être sérieusement argumentée si un sérieux essor accompagnait les conditions de vie de la population. Or, et c'est là où le bas blesse encore pire les esprits sensés ; les justificatifs qui sont exposés par l'administration qui veut s'en laver les mains de cette situation sinistre, parlent encore de justificatifs les uns farfelus plus que les autres, comme celui d'imputer les retards enregistrés aux faux entrepreneurs. Mais pardi, que fait toute l'armada de hauts cadres de l'Exécutif si la wilaya elle-même n'arrive pas à déceler les vrais des faux promoteurs ? Car il se trouve que c'en est l'un des prétextes. Une administration obsolète ou compromise ? Et ce n'est pas tout. Cette auguste institution parle aussi de faux bureaux d'études qui lui faussent sa planification, outre l'autre implication de pas mal de cadres de l'administration présumés faire le suivi. Alors, est ce que cet imbroglio plaide pour, ou plutôt enfonce de plus bel encore cette administration puisqu'elle qui ne possède donc pas les moyens de sa politique, ne serait-ce que l'atout d'un bon encadrement ?! Peu importe. En fait, il est vrai que ce n'est l'argent qui manque. Surtout pas ça. Néanmoins, les 6.000 milliards DA accordés par le Président de la République pour la wilaya de Mostaganem au titre du 1er plan de relance économique, auxquels 2.000 milliards DA sont venus s'ajouter lors du 2ème PSRE (plan de soutien à la relance économique) ; ne reflètent nullement le travail entrepris. Il est vrai qu'à travers les quatre coins de la wilaya, un certain tout petit regain est senti en différentes matières, tels que le logement, l'eau notamment, ou en infrastructures diverses. Mais à quel prix ? Et de quelle qualité ? Ce qui provoque l'autre sérieuse question : Est-ce que le travail constaté justifie tout l'argent fou que gagne une poignée d'entrepreneurs ? La voix populi -et c'est celle-là qu'il faut prendre en considération-, trouve anormal qu'un vulgaire projet comme celui de réalisation de conduite d'égout à titre d'exemple, dure et perdure un voire plus d'un an. Et ce ne sont pas les exemples qui manquent. Et que dire d'un port de pêche qui n'est pas finalisé au bout de plus de 10 ans au lieu de 4 ans ? Cela implique juste les entrepreneurs qui n'ont pas de tribune pour faire leur propre plaidoirie, ou établit l'autre inefficience de l'Exécutif de la wilaya à instaurer une réelle relance ? Le mot d'ordre du wali à l'égard des entrepreneurs locaux Parce que les exemples en matière de retard, pour ne pas parler de couts, tendent à se faire de plus en plus nombreux. Le cas du fameux théâtre régional qui devait être fin prêt au bout de 24 mois, mais qui persiste toujours à bouffer de l'argent. 75 milliards consommés, 10 entrepreneurs chanceux et autant de bureaux de désuétude pour l'accomplir, 4 ans de retard, et il n'est pas encore achevé. C'est à réincarner Kaki et Shakespeare ! Le conservatoire de musique et l'école des beaux arts à Mostaganem, l'auberge de jeunes à La Stidia, des centres de formation professionnelle, les 7 lycées à travers la wilaya, le fameux stade olympique déclassé en semi-olympique, et bon nombre d'autres projets d'utilité publique, grincent toujours à voir le jour avec des retards qui frisent avec le ridicule quand ces délais dépassent carrément le temps d'un quinquennat. Ce qui a porté le wali lors du récent Exécutif tenue à l'occasion de la rentrée sociale à répondre aux entrepreneurs et rentiers qui se rebiffent contre le fait de leur écartement de son agenda, par la nécessité de recourir à des entrepreneurs qualifiés même s' il faut les ramener en dehors de Mostaganem pour donner un coup de fouet aux projets en retard.