Le CLA est surprit par la dernière déclaration du gouvernement sur la rentrée scolaire 2012-2013 qui se félicite et qui espère que la rentrée universitaire sera aussi réussi. Le CLA se demande quel faux rapport a été remis au président de la république pour déclarer cela. Tout le monde sait qu'aujourd'hui 15 jours après la rentrée plus de 30% d'élèves n'ont pas trouvé de places dans les lycées, les enseignants n'en peuvent plus, vu la surcharge dans les classes et chaque jour qui passent de nouveaux élèves arrivent et ne trouvent pas de tables ni de chaises pour s'asseoir Plus de 25% d'élèves n'ont pas de livres ni d'enseignant puisque dans chaque lycée nous assistons à un manque d'au moins 5 enseignants en moyenne ,des annexes sont ouvertes pour contenir ce nombre d'élèves sans tenir compte d'aucun critère, mais ce bricolage est le fruit de l'incompétence de ces décideurs qui se maintiennent malgré la preuve de leur insuffisance, le CLA dit qu'en 2012 ces gens n'ont plus leur place et doivent être mis à la retraite pour laisser les jeunes compétences algériennes donné un nouveau souffle à ce secteur. Plusieurs chefs d'établissements ont été victimes de troubles cardiaques certains ont même déposé des certificats de maladie vu la pression faites par les parents d'élèves, les élèves et la tutelle, plusieurs enseignants ont été menacés ou agressés par des élèves ou leur parents. Des milliers d'enseignants déposeront bientôt soient leur départ en retraite soient des certificats de maladies, plusieurs décéderont ou seront dépressifs tel est le résultat de la reforme et du projet de joindre les deux années 5ème et 6 ème en 2008. Mais tout cela était prévisible ; le CLA avait tiré la sonnette d'alarme lors des précédentes déclarations dans la presse : nous avons prévu le tsunami d'élèves pour 2012-2013 avant et nous avons même comparé nos classes à ceux du Burkina-Faso qui vont jusqu'à 110 élèves ainsi que l'augmentation de la violence qui pourra atteindre des degrés extrêmes vu la pression mise sur l'élève, l'enseignant, l'administration et le parent d'élève. Mais personne ne voulait entendre nous avons alors demandé une conférence nationale pour débattre de la réforme et des moyens mis en place pour l'année 2012-2013 mais rien n'a été fait. Le CLA ne peut se taire ni changer sa ligne de conduite même si cela lui coûte son récépissé d'enregistrement qu'il attend depuis longtemps mais maintenant sans conviction. Car pour être enregistré il faut se taire et accepter les faits comme ils sont, même si cela engage toutes les générations avenirs de notre pays ce que le CLA refuse donc c'est un syndicat dont la ligne de conduite dérange ceux qui veulent le naufrage de l'école publique. Mais le CLA qui a toujours défendu l'école publique depuis le début de la création de notre syndicat cher à feu Osmane Redouane qui s'est toujours battu pour défendre mais aussi transformer l'école publique garde la même ligne de conduite car nous sommes tous des algériens et nous n'avons pas de pays de rechange. Nous assistons aujourd'hui à un plan diabolique pour abattre tous les symboles de notre école publique qui faisait la fierté de nos révolutionnaires et nos martyrs et qui devait être transformée par des capacités algériennes dont le pays peut s'enorgueillir et qui ont formé des hommes qui font la fierté de l'Algérie indépendante. Aujourd'hui plusieurs pays tel que la France, la Belgique, l'Espagne, le Canada ou l'Italie parmi les précurseurs dans l'application de la réforme la remette en question et se retrouve confronter aux mêmes problèmes ; mais chez nous le laboratoire restera ouvert. Nous avons déjà dénoncer par le passé les anomalies de la réforme capitalistes imposé par le FMI et l'Unesco lors de la conférence de Dakar 2000 laquelle ne fut appliqué en Algérie qu'après la grève historique des enseignants du secondaire de 2003 animé par deux syndicats à l'époque le CNAPEST et le CLA. L'application fut brusque et sans analyse et prit une tournure politique. Mais à l'inverse de certains le CLA refusa et refuse de ne pas tenir compte de certains acquis de la révolution de nos ancêtres dont certains d'entre eux dirigent encore le pays mais sont peut être mal informé car nous ne pouvons croire qu'ils soient complice de ce plan. Le CLA commença par dénoncer le démantèlement des lycées techniques pour devenir des lycées et abandonner les machines techniques payer en millions de dollar rouiller pour être revendu comme matériel réformé ainsi l'Algérie abandonnait la formation des ouvriers qualifiés fierté par le passé de notre pays car aujourd'hui après ce démantèlement nous sommes obligés d'importer ces ouvriers qui nous coûtent très cher et c'est le but des multinationales étrangères lesquelles possèdent ces travailleurs. Le pire c'est que c'est ces réformes qui sont censé servir à quelque chose de positive , c'est elles mêmes qui causent le négative parce qu'elles sont mal dirigé ,importé et appliqué sans tenir en compte la spécifié de notre pays ; ça commence à devenir du n'importe quoi , les cours qu'on fini jamais , l'approche par compétence n'a jamais été appliqué ,on étudie même pas la moitié du programme les cours particuliers enflamment le pays dans toutes les matières et à chaque année les élèves de terminale sortent pour demander un seuil du programme chose qui n'existe qu'en Algérie et ont droit à un baccalauréat au rabais non reconnu à l'étranger et plus de la moitié ne peuvent terminé leur cursus universitaire vu leur niveau et le but de la réforme capitaliste imposé par les patrons des multinationales est ainsi atteint. La politique qui nous a menés à cette crise est qu'à aucun moment l'intérêt des élèves est considéré ! Il s'agit simplement, par exemple, d'augmenter le nombre d'élèves dans chaque classe et de ne plus aider les élèves en difficulté, pour diminuer le nombre de postes d'enseignants. Tout simplement parce que pour atteindre ses objectifs et pour lutter contre les inégalités, l'école publique ne peut être gérée par une calculatrice ! Il faut tenir compte des spécificités locales, il faut se donner les moyens d'accueillir correctement les enfants en situation de handicap, il faut pouvoir aider tout particulièrement ceux qui risqueraient se retrouver en échec, cela signifie qu'il faut du personnel qualifié en nombre suffisant. Parce que pour affaiblir encore l'école publique, les jeunes enfants ne sont pas pris en compte pour évaluer le nombre d'élèves de l'école, il est facile de voir que cette règle est beaucoup moins stricte lorsqu'il s'agit de l'école privée ! Aujourd'hui pour y remédier il est presque trop tard mais tout le monde le sait impossible n'est pas Algérien. Donc le CLA redemande d'organiser une conférence nationale où tout le monde sera présent : société civile, administration, parents d'élèves, enseignants sur le terrain, inspecteurs, journalistes et donne leur avis et les solutions car il y va du devenir de nos enfants malgré que certains ont été des cobayes. Dans l'immédiat il est urgent de couvrir l'administration, l'élève, le parent d'élève et l'enseignant par des textes qui les sécurisent sinon on assistera au pire. Il est urgent de revoir les textes des conseils de discipline et de responsabiliser les parents. Il est nécessaire de renforcer l'école publique en tant que pilier de l'éducation en Algérie. La crise de l'éducation a plusieurs volets, internes (gouvernance, gestion,...) et externes (vie scolaire). Sur ces derniers, chaque acteur doit agir. La vie scolaire est un volet sur lequel doit agir la société civile. Création de clubs de droits de l'Homme, clubs de l'environnement, clubs de cinéma, de théâtre, de presse.... Tout cela constitue le seul souffle possible pour ces élèves pour pouvoir ressortir de ce système assez fermé de l'éducation aujourd'hui, pour s'élargir en étant plus opérationnel. Déjà comme annoncé par le CLA plusieurs lycées sont en grèves, des parents d'élèves se mobilisent devant l'établissement et académie cette pression augmentera si des solutions immédiates ne sont pas trouvées et qu'on arrête le bricolage. Le CLA a toujours eu sa cellule de réflexion et d'écoute au niveau de l'éducation et possède un projet de toute l'éducation de la crèche à l'université prêt et ficelé. Le CLA dit : « Tous ensemble pour la sauvegarde de l'école publique l'échec de l'éducation, c'est l'échec d'une nation » « l'école publique est gravement menacée dans notre pays » et « si nous faisons pas attention nos enfants seront analphabètes »
LE CLA FERA DE CETTE ANNEE L'ANNEE DE LA DEFENSE DE L'ECOLE PUBLIQUE ET LA DEFENSE DE LA GRATUITE DE L'ECOLE POUR LES NECESSITEUX