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L'immobilisme mobile et (in) compétence
Publié dans Réflexion le 26 - 09 - 2012

Voilà encore une nouveauté qu'on croyait du passé au temps du socialisme, choix indiscutable. C'est désormais bien connu, ambivalence politicienne. De quoi s'agit-il ?
Dans l'hémicycle, on a beaucoup parlé de l'immobilier qui concerne les logements mobiles dans un marché mobile ! Le gouvernement, qui lutte contre l'immobilisme, veut faire de chaque Algérien propriétaire de son logement et du chômeur propriétaire de son local. D'abord, il y'a des priorités comme donner du travail à ceux qui n'en ont pas pour qu'ils puissent un jour espérer se loger et se marier. Et le droit de se loger pour ceux qui travaillent, aussi, mais qui n'ont pas de quoi payer la caution et avances de loyer. Mais ça c'est secondaire quand on est devenu libéral où l'essentiel est de favoriser le panier. Et quand on est promoteur immobilier, on ne commence pas les maisons par les fondations. Nos décideurs ne parlent que de mobilité y compris pour travailler et voilà que dans ses traditions il veut que l'employé qui est sollicité ou voué à bouger dans le monde tel qu'il est décrit, se pose dans l'immobilisme immobilier de sa future résidence principale ! Il n'ya rien de logique dans beaucoup de démarches intellectuelles sauf à vouloir alimenter le marché de l'immobilier mais quand est-il des plus values en cas de revente ? En effet le petit salarié de base qui sera obligé à déménager à peine sa bicoque terminée sera aussi obligé de la revendre : sera-t-il imposable sur les éventuelles plus values ? L'acheteur de sa baraque bénéficiera-t-il d'une exonération d'intérêts sur cinq ans dans sa limite votée ? Et s'il veut se repayer une maison, sera –t-il à nouveau exonéré. Les élus, ou plutôt les membres de la commission des finances auraient dû penser, pour la logique algérienne, uniquement exonérer les mobile-homes ou autres camping-cars, puisque le gouvernement veut que l'Algérie fonctionne dans la modernité ! Là on aurait été pour une fois, d'accord ou pas sur le fond, au moins compris la forme, exonérer le logement mobile pour favoriser la mobilité ! Ou alors, libéral pour libéral, catégoriser les Algériens : 1/ Favoriser l'installation immobile par la création d'emploi foncier et voir à nouveau des cités parquer les employés comme les patrons le faisaient au début du siècle dernier...pour les conserver. Ah non c'est vrai la création de bassin d'emploi c'est immobile ! 2/ Favoriser l'habitation mobile pour aller dans des bassins d'emploi mobiles qui se déversent de L'Egypte jusqu'en Chine. Ah non c'est vrai la dissolution des entreprises : c'est terminé avec les exonérations de charges, la politique de solidarité nationale va même convaincre les harraga à ne plus tenter le coup ! Finalement tout ça est trop compliqué, vaut autant ne rien bouger. Ah mais non c'est vrai que l'immobilisme est condamné par la mobilité ! Le peuple a voté pour que ça bouge. Le parlement élu lui a répondu enfin en assistant les députés, en mobilisant la société civile et les gens pour qu'ils s'immobilisent dans tous les sens du terme, dans l'immobilier ! Sa mobilité à lui c'est faire bouger les lignes, avant on assistait les pauvres immobiles maintenant on assiste les riches pour qu'ils deviennent immobiles ! L'immobilier on peut le meubler de meubles mobiles par nature mais au fait chez nous, il y'en a de moins en moins qui font partie des meubles, parce qu'ils sont mobiles...ou qu'on les rend mobiles... Et comment va-t-on assister ceux qui investissent dans la mobilité du marché immobilier pour se bâtir une retraite puisqu'on parle de plus en plus de la rendre mobile ? Mais à l'heure des téléphones mobiles, des PC mobiles, des automobiles, des bureaux mobiles, des chantiers mobiles, des... Favoriser l'immobilier immobile n'est finalement pas une idée immobile....On pourra travailler dans son mobilier immobile tout en étant mobile ! L'été, il y'a eu moins de bureaux ouverts surtout les non climatisés surtout en ramadhan, et donc le bâtiment et son économie attenante a été durement pénalisé...Et si le bâtiment ne vas plus, rien n'ira plus
Que faire lorsque vous avez un chef incompétent, sans niveau, sans principes, et que votre présence lui dérange dans le lieu de travail, et qu'il n'hésite pas à vous emmerder et à vous créer des problèmes sous prétexte que vous signez pas la feuille de présence et vous arrivez quelques minutes en retard, tout en négligeant vos sacrifices et votre compétence,? C'est quoi le comportement qu'il faut faire avec cette personne?La science est parfois embêtante... On est bien cultivé pour le savoir, mais ce petit papier (arrêté ou décision) qui analyse la hiérarchie en entreprise ou en administration fait bien sourire, alors je vais le partager avec vous... Je suis sur qu'il vous arrachera un petit sourire.Vous vous êtes déjà demandé « mais où ils ont pêché ce poisson qui me sert de chef »? Ou peut-être «cette personne », histoire de faire la différence et de veiller à la parité? On a tous déjà eu cette impression. Et si vous vous dites heureux d'avoir un supérieur génial (histoire de ne pas vous faire de problèmes, peut-être?), vous connaissez certainement un bureau où c'est comme çà! Le petit papier part en fait d'un principe déjà connu, le « principe de d'élévation » et en fait la simulation mathématique. Le principe de qui? Ce principe est simple: « Dans une organisation, un individu va s'élever dans la hiérarchie, jusqu'à atteindre un niveau où son incompétence atteindra un maximum ». En bref, plus un type monte en grade, plus il devient incompétent! La conséquence de çà c'est que « Avec le temps, tout poste élevé sera occupé par un incompétent incapable d'en assumer la responsabilité ». Et là, je commence à sourire... Cà sent le vécu, non? Mais pourquoi????Parce que dans beaucoup d'organisations, on récompense un élément qui fait du bon boulot en lui donnant une promotion. Cà semble logique. Manque de chance, en faisant çà, on prend quelqu'un qui faisait un super travail à son poste, et on le met à un poste où il sera peut-être moins efficace. Rien ne dit, en effet, qu'un bon vendeur fera un bon manager. Ou qu'un bon chercheur fera un bon professeur. Il y a des tas de situations dans ce genre. Par contre, quand le nouveau promu arrive à un poste où il est complètement dépassé, il ne reçoit plus de promo. Donc, il y reste coincé. Il a alors atteint son degré d'incompétence maximale!La personne qui vous sert de chef n'était donc peut être pas plus mauvaise que vous, quand il était à votre poste. Mais il a trop bien bossé, et il a donc été promu « incompétent en chef »! A moins que ce ne soit encore pire...Le petit papier démontre, maths et simulations à l'appui, qu'il y a un moyen simple d'obtenir de meilleurs résultats dans une administration ou entreprise qu'en donnant systématiquement une promotion aux meilleurs employés. Réfléchissez....C'est pourtant simple: il suffit de donner des promotions en alternance. Une fois au meilleur employé (comme d'habitude) et une fois au plus incompétent de tous! Oui, à l'ignoble larve qui n'en touche pas une, qui est bourré du matin au soir et qui vous pourrit la vie! Car en faisant çà, vous enlevez un type d'un poste où il ne fout rien de bon, et vous le mettez à une position où, selon toute vraisemblance, il ne pourra pas être pire. Et vous mettez aussi à sa place quelqu'un qui ne pourra faire que mieux. Et là, je souris à nouveau, car je commence à comprendre comment bien des chefs sont arrivés à leur poste (Dans certaines administrations ou en entreprises, par exemple?). Nommés par erreur, maintenus par oubli !Pour un petit exercice amusant, regardez vos supérieurs, demandez vous depuis combien de temps ils sont coincés à leur poste (à leur niveau d'incompétence maximale?) et demandez vous comment ils l'ont obtenu... Ah oui. N'oubliez pas de féliciter dignement ceux qui montent en grade! Et ne travaillez pas trop dur, non plus. Vous pourriez devenir incompétent, à force de trop bien bosser! Le responsable est adorable humainement, mais parfaitement incompétent en matière de gestion du personnel. Son seul mot d'ordre c'est "tout le monde fait ce qu'il veut du moment que le boulot est fait". Résultat, ça donne des collègues qui arrivent à 9 heures du matin au lieu de 8 heures (sans exagérer), qui prennent 1 heure de pause le matin et une l'après-midi, qui quittent le boulot pour faire leurs courses personnelles, qui prennent leurs vacances quand bon leur semble sans qu'il y ait le moindre contrôle, et j'en passe... Résultat, les trois cadres de la structure s'arrachent les cheveux car le boulot n'avance pas, on passe un temps fou à chercher X ou Y avant de s'apercevoir qu'il est tout simplement parti s'acheter des légumes au souk, etc... Ca peut paraître ridicule, mais pour ceux qui bossent à côté et qui essaient de faire tourner la boîte, c'est un vrai cauchemar. Alors oui, les patrons incompétents ça existe. Chaque responsable connait la façon de penser de son équipe, il n'aime pas contraindre son personnel parce qu'ils ne travailleront pas bien... Et c'est dit sans humour, bien sûr. Et si on va apprendre que notre patron s'en va, et qu'il sera remplacé par un homme réputé pour son goût de la discipline. On plaint les collègues qui vont devoir se remettre au travail et qui en avaient perdu l'habitude...Si les dirigeants et décideurs ne savent pas prendre de décisions, c'est plus que grave. La seule solution? Partir avant que le navire ne prenne l'eau pour de bon. Quand je dis partir, je ne pense pas forcément démission, il y a d'autres solutions: mutations dans un autre service ou une autre structure.
L'incompétence règne... toujours
Des vendeurs sans esprit de service, des fonctionnaires sans connaissance des règles et sans volonté de s'y intéresser, les aberrations bureaucratiques (renvoyer un dossier en disant qu'il fallait l'envoyer en recommandé), des professeurs et formateurs qui ne nous apprennent rien, des produits qui ne fonctionnent pas comme ils devraient, des trains qui ne roulent pas à moins deux degrés, etc. Et je ne parle pas des maçons de qualité qui détruisent au lieu de construire, ni des syndicalistes qui défendent les intérêts des patrons, ni des partis qui font de même...Selon la logique, l'incompétence règne parce que les employés sont promus jusqu'à ce qu'ils atteignent leur niveau d'incompétence. Ainsi un bon prof peut devenir un mauvais directeur d'école, un bon ouvrier un mauvais chef d'équipe, etc. Si on a atteint son niveau d'incompétence, on ne monte plus d'échelon. il y a des exceptions apparentes qui confirment la règle. Alors comment juger si quelqu'un a atteint son niveau d'incompétence, les symptômes allant de l'ulcère à l'impuissance en passant par la phonophilie (avoir le plus de téléphones possible) et la manie de la classification. Finalement il donne des conseils pour éviter d'être promu à son niveau d'incompétence.
Les jeunes et les chômeurs sont-ils incompétents ?
On se posait quelques questions : et si notre niveau de compétence était plus haut dans la hiérarchie, tandis que on se trouve à un poste pour lequel on n'a pas les compétences et pour lequel on est donc incompétent Combien de jeunes –sur- diplômés gagnent leur vie avec des petits boulots qui n'ont rien à voir avec leur formation et pour lesquels ils ne sont pas les plus aptes? Est-ce que ça signifie aussi qu'une personne a atteint son niveau d'incompétence si elle est un mauvais chercheur d'emploi (c'est-à-dire quelqu'un qui ne sait pas se vendre, qui n'arrive pas à se remotiver après le énième refus, qui ne sait pas s'acharner auprès des entreprises qui ne daignent même pas répondre à ses demandes, qui n'est pas assez flexible pour pouvoir changer de métier, de ville, de passion, de personnalité si le boulot l'exige).Mais la question la plus importante c'est sans doute celle-ci : comment ça se fait qu'avec toutes les réorganisations, les licenciements économiques et la flexibilisation du travail, il y a toujours autant d'incompétence ?
Qui définit la compétence ?
Ce qui nous mène à la question : qui définit la compétence ? Ce n'est pas le bon sens (un guichetier devrait aimer le contact avec le public) ni le résultat du travail (un politicien élu est censé réaliser ses promesses), mais le supérieur dans la hiérarchie. Si celui-ci est incompétent, il ne peut embaucher que quelqu'un d'incompétent. Mais plus important est sa définition de la compétence : est-ce qu'il accorde plus d'importance au fait que tu travailles toute la semaine qu'au travail accompli ? Est-ce qu'il t'encourage à toujours respecter à la lettre les protocoles et les ordres, même s'ils sont insensés, au lieu de t'inciter à les rendre plus efficaces ?C'est pour cela que nous nous trouvons avec des directeurs qui se foutent de l'amélioration des prestations de service, des DRH qui n'aspirent pas à comprendre le personnel, des leaders de partis trotskistes ou libéral qui n'ont aucune affinité avec les ouvriers sauf quand il s'agit de leurs propres intérêts, etc. L'incompétence règne parce que ça convient à la hiérarchie. Comme en général les dirigeants refusent d'être jugés par leurs subordonnés (qui ne leur accorderaient pas souvent une grosse prime à la fin de semestre ou trimestre), seul un renversement de la hiérarchie et des priorités peut mettre un terme au règne de l'incompétence ! Mais est-ce possible ?


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