Vous avez raison messieurs et mesdames les élus, la presse ne fait pas correctement son boulot ! Car si elle l'avait fait convenablement, un bon nombre d'entre vous, au lieu d'être en tête de listes APC et APW, serait aujourd'hui derrière les barreaux. Or, beaucoup de ces élus n'ont pas compris le proverbe qui conseille : « Quand le dîner est desservi, il faut savoir quitter la table ». Depuis toujours, la machine tourne généralement en faveur de certains élus, surtout ceux de l'APC de Mostaganem, accusés d'être à la base d'une mauvaise gestion des deniers publics. Mais pour une fois, voilà que la roue semble en train de changer de sens. La gravitation tournerait, à en croire des informations concordantes. Les dernières nouvelles distillées par la police en font foi. En effet, avant hier, la police a convoqué deux élus de l'actuel APC de Mostaganem aujourd'hui même candidats aux prochaines élections locales, et ce pour répondre sur certains faits graves, concernant la dilapidation de fonds publics et des achats fictifs, ainsi que le financement de projets personnels par l'argent de l'Etat. Cette affaire qui a été traitée par le journal Réflexion ayant ainsi fait des mécontents au sein de l'assemblée communale dont certains élus ont même esté en justice le journal pour diffamation, se trouvent finalement au premier tour de la manivelle. Les enquêteurs, selon nos sources, ont sommé les deux élus à présenter leurs bilans financiers du comité de fête à propos des quatre dernières années, à savoir depuis 2009 jusqu'à 2012, ainsi que les pièces comptables concernant tous les achats et les dus des chanteurs, des animateurs, des associations et autres personnes rémunérées par le trésor de cette institution. Que réserve donc ce volte-face à ces élus, eux qui depuis toujours, par leur arrogance, se croyaient intouchables, au point d'avoir cru tenir le ciel ? Un peu plus loin mais dans le même contexte, exactement à Hassi Mameche, un autre candidat aux prochaines locales vient d'être inquiété par la cour des comptes qui lui ordonne des explications écrites au sujet de sa gestion durant le précédent mandat municipal.