Comme ce fut le cas lors des législatives avec le raz-de-marée qui a hissé le FLN au premier rang, avec les 7.115 sièges et les 661 communes plaidant la suprématie du FLN, le vieux parti s'en est sorti grand vainqueur à l'issue de ces locales bon gré mal gré tout l'acharnement de bien de formations politiques. « Epreuve laquelle constitue désormais une expérience enrichissante pour le futur du parti après avoir misé sur la jeunesse pour encore rafler aux prochaines échéances », estime notre invité Mr Si AFFIF, membre du bureau politique. La consultation locale deux en un du jeudi, confirme à la lecture des résultats quoique provisoires, que le FLN reste la première force politique du pays au niveau des assemblées locales, avance le membre du bureau politique chargé des relations extérieures Mr Abdelhamid Si Affif. Il s'explique : «Pratiquement majoritaire absolu dans 159 communes, nous sommes le premier parti politique à détenir cette majorité de 51% à travers le territoire national dont Mostaganem. Et cela est très significatif notamment quand il s'agit d'un chef-lieu de wilaya. A cet égard d'ailleurs, nous remercions la population de Mostaganem d'avoir accordé sa confiance à nos candidats qui sont tous jeunes et universitaires. Sur un autre plan, nous sommes également majoritaires, relativement, sur 332 communes ». Majorité relative qui fait allusion aux nouvelles dispositions de la loi des 35% qui permet à une formation détentrice de ce taux de présenter un candidat. Ainsi, ajoute notre interlocuteur : « je peux dire que nous serons président de ces 332 communes ». Autre état de fait qui permet au vieux parti unique de siéger à son aise, une autre majorité cette fois-ci en nombre dans 170 communes. Là, il s'agit de communes qui sont en ballotage. Egard auquel précise Mr Si Affif : « nous devons s'allier avec une formation politique pour pouvoir décrocher la présidence même si nous avons la majorité des élus. Cela veut dire que sur 661 communes, nous pouvons être président d'assemblées communales ».
Tractations et ralliements au FLN à l'horizon
Pour le reste, le membre politique du FLN laisse entendre ouvertement que c'est une question de négociabilité en fonction des alliances qui vont s'opérer au niveau local selon la spécificité de chaque wilaya. « Parce que là il faut y avoir une cohésion, une cohérence au sein de l'assemblée élue et, également des similitudes de tout ce qui est du programme politique véhiculée par chaque parti politique, non sans négliger les alliances politiques que nous avons au niveau centrale, car nous continuons à croire à l'alliance présidentielle ». Cela pour la situation globale pour confirmer ses dires au sujet du maintien du FLN en tant que première formation politique au niveau local « et notamment en matière du nombre d'élus : nous dépassons de très loin toutes les autres formations tant aux APC qu'aux APW ». Et à propos des tractations, Mr Si Affif estime que le FLN est aussi en mesure de drainer encore d'autres collectivités : « On va vivre un ralliement significatif d'élus et d'APC au FLN, car ce sont les militants du FLN qui se sont présentés aux noms d'autres partis. Vous allez le voir ! le RND, le MPA, le PT, etc. Pour ce qui est des APW, le vieux parti unique se porte également bien : il est majoritaire absolu dans 2 wilayas, « Mais aussi par rapport le nombre d'élus sur 37 wilayas et 4 autres négociables », rapporte notre source. En tout, « nous avons la majorité sur 43 wilayas. Chiffres lesquels confirment une nouvelle fois, la force du FLN, son enracinement populaire et la confiance des algériens même si nous avons constaté pendant la campagne, beaucoup de dépassements s'agissant du langage du discours hostile au FLN ».
« Le FLN VA SE PREPARER MIEUX POUR LES PROCHAINES ECHEANCES » « En dépit de tout cet acharnement de certaines formations politiques le FLN demeure toujours la première formation politique du pays. Et cette épreuve politique (Les élections? ndlr) a constitué une expérience enrichissante pour le futur du FLN. Car nous avons osé rajeunir parfois jusqu'à 80% nos candidats. C'est un courage politique que le FLN a pris, en voulant responsabiliser la nouvelle génération qui profitera de cette expérience et va en tirer les enseignements pour se préparer encore mieux pour les prochaines échéances...Ces jeunes militants seront difficile à abattre. Vous savez, c'est très difficile pour un parti d'oser de mettre quelqu'un qui a 30 ans en tête de liste d'un chef lieu de wilaya. Peut être que la population s'en méfie. Mais ce jeune, même s'il n'est pas maire, il devient un élu et vous allez le voir dans 5 ans. Voilà l'investissement humain que nous avons entrepris sur cette nouvelle génération qui demain s'imposera indubitablement». Pour les présidentielles, il ajoute : «le FLN en tant que première formation politique aura son mot à dire. Et je le répète, si le président de la République briguera un 4ème mandat, je pense que le FLN en tant que force de proposition, force de pression, aura une position déterminante pour accompagner et soutenir le Président».