Souvent, et dans pas mal de domaines, l'algérien a montré et confirmé à chaque fois que la circonstance lui permet, qu'il n'a pas la culture et le don du bon service et qu'il a encore du travail à faire pour arriver à satisfaire les besoins de son client convenablement car le principe fondamental de la politique commerciale est le suivant ; « on sert bien, on sent souvient, on y revient ». Ce qui nous amène à dire que lorsque l'on n'a pas la culture commerciale exigée, on ne pourra jamais être un bon commerçant car pour l'être, il faut répondre à certains critères de base à savoir une bonne connaissance du secteur dans lequel on s'investit, une bonne éducation et une vraie culture dans le domaine. A titre d'exemple dans le domaine des prestations proposées par les différents services concernés aux pauvres clients comme les abonnés à l'internet et au téléphone sont parmi les victimes du « mauvais service ». Ces derniers, sont souvent confrontés au problème des pannes qui pour être réglé, il faut avoir la patience, car il ne suffit pas de le signaler pour voir le service technique chargé du dépannage agir, mais il faut faire des va-et-vient et plusieurs coups de téléphone pour qu'enfin on réagisse. Ce dernier, malgré qu'il paye de sa poche pour bénéficier de ces prestations, il se trouve mal servi quotidiennement, avec une connexion internet qui laisse à désirer, qui est d'une lenteur décourageante, sans oublier les pannes fréquentes qui durent parfois des mois. Les services concernés font la sourde oreille, on ne sait toujours pas pour quelle raison ils agissent ainsi, et le client en a marre de signaler le problème, car malgré qu'il s'adresse à ces services, à chaque fois on ne lui prête même pas l'attention, ou on lui promet de régler le problème incessamment. On ne sait pas pourquoi ce laisser aller, est-ce par manque de temps, de personnel, d'expérience, ou est-ce simplement par indifférence, ce qui est pire c'est qu'il n'y a pas de solution. C'est comme si le client n'as pas d'importance alors que la réussite de n'importe quelle entreprise ou société, et généralement tout investissement repose sur le facteur : client. On a un vrai manque d'estimation de ce concept et de sa peseur dans la relation fournisseur client et si on continue à le mettre à part et le mépriser on n'arrivera jamais à être de bons investisseurs.