À l'heure où leurs sirènes retentissent, beaucoup d'enfants s'endorment en rêvant de camion rouge et de grande échelle. D'autres, adolescents, sont captivés par les vertus qu'engendrent leurs uniformes. Et la majorité de la population demeure subjuguée devant leur courage et leur ténacité face au danger, relayés par les médias. Les éléments de la protection civile sont les héros de notre civilisation. Sauveurs de vies, aventuriers vaillants... Si les adjectifs ne manquent pas, les candidats non plus. Les missions des pompiers sont variées, souvent difficiles, pénibles, et comportent des risques importants. Pourtant, la profession n'est pas reconnue comme dangereuse. La fréquence et la nature de leurs interventions, les stratégies d'action et de prévention les obligent à utiliser des moyens différents, selon la zone à protéger : mer, montagne, sites industriels à haut risque chimique ou nucléaire, grands centres urbains ou petites communes. La nature de leurs tâches dépend du sinistre ou accident pour lequel ils interviennent. Le maniement du matériel d'incendie est évidemment de rigueur, tout comme les gestes des premiers soins sur place ou en ambulance, qui font partie du quotidien. Le courage ne suffit malheureusement pas. En vue de s'assurer de la capacité à accomplir les missions du service, la protection civile attend des volontaires ou des professionnels qu'ils répondent à certaines caractéristiques. Etre pompier, c'est avoir le courage de se jeter en danger afin de sauver une âme innocente. C'est le métier le plus noble, car, au moment de l'action (sauvetage ou autre), le pompier ne devient plus élément de la protection civile, mais l'être humain, avec un cœur si sensible et si courageux.