La poste centrale de Mostaganem vient de connaître l'un des vols les plus spectaculaires qu'il soit. La bagatelle de 500 millions vient d'être découverte manquante sur le compte d'un client. Deux préposés au guichet sont impliqués en l'occurrence M.Chergui et C.Fodil. En effet, le compte se vidait de son contenu au fil du temps, ils opéraient de la manière la plus sournoise. Les deux agents mis en cause, en l'occurrence M.Chergui et C. Fodil, préposés aux guichets, étaient de mèche dans cette affaire de vol. Ils détenaient à leur niveau, la photocopie de la carte nationale d'identité (CNI) de la victime. Il aurait la leur remettre pour retirer de l'argent, et c'est là qu'ils l'auraient photocopiée et en garder la copie pour l'utiliser plus tard. En effet, à chaque fois que le besoin d'argent se faisait sentir, nos deux escrocs ne s'en privaient pas, à l'aide de la copie de la carte d'identité, ils opéraient des retraits sporadiques et comme bon leur semble, du fait que le client leur paraissait plein aux as et ne souciait guère du contenu de son compte. Seulement, c'était compter sur du n'importe quoi, car le propriétaire du compte aurait besoin cette fois de retirer une grosse somme qui ne va le laisser indifférent. En effet, le montant demandé n'y était pas et le monsieur n'en croyait pas ses oreilles, sur le moment, il ne réalisait même pas qu'il venait d'être victime d'un vol et d'un abus de confiance auprès d'un service public et pas n'importe lequel « La poste ». Sur ce, une enquête a été ouverte par la police judiciaire relevant de la sûreté de wilaya à l'effet de déterminer les circonstances exactes de ce détournement. Les deux suspects ont été arrêtés, serontv auditionnés et traduits devant la justice. L'image de marque de cette dernière partie en fumée quelque soit les raisons invoquées et quelque soit les auteurs de cet acte, car ce service est supposé sécuriser et protéger les comptes de ses clients sans exception. L'anarchie et le manque de contrôle au niveau des services et des guichets a conduit à des actes malveillants. Idem pour les bureaux de poste implantés à travers les communes qui souffrent d'un manque de personnel flagrant, n'arrivant même pas à satisfaire le dixième de la clientèle. Les receveurs sont confrontés souvent aux courroux des citoyens, ils sont les premiers à endosser la responsabilité tant du côté de l'administration de tutelle que du côté de la clientèle. Un bureau de poste d'une commune de plus de 12.000 habitants par exemple, qui se retrouve uniquement avec deux agents sur les bras, qui font pratiquement tout, ne pouvant même pas se permettre un droit tel le congé de détente depuis plusieurs années, il y a de quoi revoir toute la stratégie mise en place au niveau d'Algérie-Poste de Mostaganem.