Selon les informations recueillies, les policiers retraités qui résident légalement avec leurs familles dont certains mariés et pères de familles au niveau des 22 cités policières sociales de la Mutuelle Générale de la Sûreté Nationale (MGSN) implantées à travers la wilaya d'Ain-Temouchent, dépassent à l'échelle de la wilaya les mille (1000) âmes, soit un taux d'occupation variant entre 75 et 85%. Parmi ces fonctionnaires retraités de ce corps constitué, il existe des veuves et orphelins de pères tombés dans le champ d'honneur par les balles assassines du terrorisme aveugle, durant la décennie noire ou morts en services commandés, où décédés après leur retraite après avoir accompli plusieurs années de services effectifs dans leurs missions de sécurisation du pays et de son peuple, variant entre 30 ans et 40 ans. Soulignons que les policiers aussi bien actifs que retraités s'acquittent mensuellement des cotisations de la MGSN, du loyer à la source au niveau des services de comptabilité de leur employeur ainsi que les charges de l'hygiène, tandis que les frais et les charges de l'électricité, de l'eau, du gaz sont payés par les locataires, ils ont participé à une grande part pécuniaire et financière à la réalisation de ces logements sociaux MGSN. Soulignons que la grande majorité des logements MGSN ont subi des dégâts importants par le séisme qui a secoué la région d'Ain-Temouchent, le 22 décembre 1999, et qu'ils ont connu des opérations de réfection par les locataires à leurs frais et charges proprement dits. Rappelons qu'il existe des cités sociales MGSN habitées à 100% par des policiers retraités depuis plus de 20 ans, dépassant le nombre de 5000 âmes avec leurs familles à travers les différentes wilayas du pays, et s'attendent toujours à la régularisation de désistement de ces logements auxquels ils ont participé à leurs réalisations par leur participation mensuellement à la MGSN tout en s'acquittant de leurs loyers respectifs.