Le retard accusé dans la prise de décision par les responsables centraux de la Direction Générale de la Sûreté Nationale (DGSN) et le ministère de Tutelle portant sur les indemnités de leur droit aux promotions consécutives, comme le prévoit leur statut particulier des fonctionnaires de ce corps constitué, et les dispositions des lois de la République, demeure le centre des préoccupations des policiers retraités lésés. Il a été déclaré par certains policiers retraités notamment ceux qui n'ont bénéficié d'aucune promotion durant toute leur carrière administrative et professionnelle, allant de 27 ans à 32 ans de service effectif, notamment ceux ayant été incorporés dans le corps de la Sûreté Nationale, en 1979 et les années 1980, avant d'être sortis en retraite anticipée durant les années 2005, 2006 et 2007, c'est-à-dire en conformité de ce que stipule la loi de la retraite qui prévoit la proportionnelle à 50 ans avec 20 ans d'activités au moins, ou 32 ans de travail accomplis. Alors que leurs collègues ont bénéficié de promotions supérieures variant entre une (01) et voire même (06) grades consécutifs à leur détriment et au mépris des lois de la République et des dispositions statutaires. Depuis leur sortie à la retraite anticipée, ces derniers ne cessent de saisir à maintes reprises aussi leur association à caractère régional et national, voire les instances centrales de la DGSN, du Ministère de l'intérieur et des Collectivités locales, celles de la Chefferie du Gouvernement. Rappelons que ces policiers qui se sentent illégalement, profondément et inconstitutionnellement lésés s'interrogent toujours sur le retard accusé dans la prise en charge de leur situation de leurs droits légaux et légitimes relatifs au bénéfice des grades comme l'ont bénéficié leurs collègues, car, durant leur carrière, ils n'ont ménagé aucun effort jour et nuit pour accomplir leur devoir de sécurisation du pays, de son peuple, de ses institutions publiques, des biens privés, du citoyen en général, et ce pendant toute une carrière jusqu'à leur retraite, plus particulièrement durant la décennie noire, durant laquelle ils ont combattu de toutes leurs forces le terrorisme aveugle, et n'ont jamais osé abandonner ou démissionner, ou quitter le pays qui leur est très cher. Ils n'ont même pas bénéficié des augmentations conséquentes intervenues dans le nouveau statut de la DGSN. Il est inadmissible et irraisonnable qu'ils ne bénéficient durant toute leur carrière d'aucune promotion, qui serait la faute de leurs chefs chargés de la gestion de leur processus hiérarchique. Cette décennie a causé des répercussions négativement lourdes aussi bien sur leur état moral que physique, voire même à ceux de leurs enfants. Un grand nombre de cette catégorie réside avec leurs familles respectives dont certains de leurs enfants sont mariés et pères de ces enfants aux logements de la MGSN auxquels ils ont participé partiellement à leur réalisation du fait qu'ils participent toujours durant leur carrière professionnelle à la cotisation à la MGSN et au loyer de leurs logements respectifs voire même après leur mise à la retraite. Le séisme du 22 décembre 1999, qui a frappé lourdement la région d'Ain-Temouchent et ses environs, leur a causé de grandes fissures dans leurs logements respectifs, qu'ils ont réaménagé avec une grande somme d'argent à leurs frais et charges. A cet effet, les services centraux concernés sont interpellés pour régulariser leur situation, et ce, dans le cadre que prévoient les lois de la République, tout simplement.