Les avocats s'estimant exclus arbitrairement par le bâtonnier d'Oran, ont obtenu ce week-end, gain de cause auprès de la Commission nationale des recours de la Cour suprême. Parmi les avocats réhabilités, on cite Me Bendaoud Abdelkader, sanctionné par le bâtonnat d'Oran en date du 16 novembre 2011 pour une durée de fermeture de son cabinet de 18 mois. Sur ce registre, il faut souligner que la Commission nationale des recours de la Cour suprême a décidé le 26 juin 2012, d'annuler les sanctions prononcées à son encontre par le bâtonnat d'Oran et l'innocenter des accusations, sachant que Me Bendaoud a informé le bâtonnier Ouahrani Houari par voie de huissier de justice, en la personne de Me Benaâma Mohamed, une correspondance que le bâtonnier n'a pas jugé utile de recevoir. D'autre part, il faut souligner que Me Abdelkader Bendaoud a été ces derniers temps harcelé par certains proches de Ouahrani Houari et membres du conseil de discipline du bâtonnat. Parmi les exemples cités par Me Bendaoud au sujet d'actes de représailles, le report des affaires de ses clients. D'autre part, il faut souligner que les coulisses des avocats de la wilaya d'Oran évoquent depuis quelques jours le mutisme du bâtonnat d'Oran au sujet d'un avocat d'origine égyptienne, naturalisé algérien, licencié en droit en 2005 et ne bénéficiant pas du certificat de capacité professionnelle, primordial pour l'exercice de la profession d'avocat, non agréé par la Cour suprême et le Conseil d'Etat. Ce dernier s'est présenté jeudi dernier en tant qu'avocat du bâtonnat d'Oran dans le conflit l'opposant aux détracteurs du bâtonnier d'Oran, Ouahrani Houari, en l'occurrence les avocats exclus lors de la séance de la Cour suprême, en violation de la loi en vigueur. Cette affaire est un précédent dans les annales de la Justice algérienne selon les avocats exclus, ce qui a incité ces derniers à se défendre seuls devant la Commission nationale de recours de la Cour suprême.