Encore une fois, la météo semble relativement clémente avec la région de Mostaganem. L'année s'annonce plus ou moins bonne dans l'apport pluviométrique. Le taux de remplissage des 3 barrages en exploitation à Mostaganem est à son plus haut niveau depuis la mise en service du complexe hydraulique MAO, augurant surtout une amélioration conséquente en matière de réserves pour l'alimentation en eau potable des populations. On est bien loin de la crise hydrique vécue durant les années 90. En effet, la réserve totale de l'ensemble de ces barrages, culmine actuellement à plus de 120 millions de m3. Celui du Chélif, pièce maitresse du MAO, est pour le moment inutilisable. L'alimentation en eau potable de la population du plateau de Mostaganem, de loin la plus peuplée, est assurée par la station de dessalement de l'eau de mer de Sonaghter. Pour une capacité de 50 millions de m3, il est actuellement rempli à hauteur de 87,5%. Non loin de là, le barrage-réservoir de Kerrada, second ouvrage du complexe hydraulique, qui est alimenté par refoulement de l'eau de l'oued Chéliff sur une distance de 8 km, figure lui aussi au registre de réserve, avec un volume de 52,8 millions de m3 pour une capacité de 70 millions de m3. Doté d'une capacité légèrement moindre, le barrage de Kramis, situé à l'extrémité orientale de la wilaya, est mobilisé pour l'alimentation en eau potable de la région du Dahra, en sus de l'irrigation d'un périmètre agricole vaste de quelques 1400 hectares. Son taux de remplissage est estimé à près des 60%, soit des réserves de l'ordre des 26,7 millions de m3. Par ailleurs, dans le même contexte de l'alimentation en eau potable des populations, on apprend qu'un nouveau projet d'adduction de l'eau vient d'être mis en service à Mesra. Un projet qui aura coûté plus de 2,3 milliards de centimes et qui a consisté en la pose de 3,76 km de canalisation pour la desserte des douars de Kaabchia, Ouled Ahmed Berkane, Rezaiguia, Khrechla et Guerarcha, à partir de la connexion MAO-station de dessalement.