Le nom de l'ancien ministre de l'Energie et des mines, Chakib Khelil est depuis quelques mois cité dans les affaires de corruption qui secouent Sonatrach. Depuis, certains ressortissants algériens en France et d'autres personnalités politiques nationales réclament qu'il soit entendu par la justice. Pour la deuxième fois, le Bureau du Procureur général de la Cour de Milan a enregistré officiellement une nouvelle plainte judiciaire de la communauté algérienne en France constituée en partie civile contre Chakib Khelil et Farid Bedjaoui et d'autres responsables liés au scandale « Sonatrach » et les biens immobiliers, acquis par ces derniers dans les quartiers chics de Paris.Selon le coordonnateur de l'action des ressortissants algériens en France, Omar Ait Mokhtar, qu'à travers cette plainte judiciaire, l'action crie son ras le bol et de dire basta au pillage et au gaspillage de l'argent du peuple algérien. Le porte-parole a souligné que les procureurs milanais vont appeler pour bientôt le mouvement et le Conseil national pour l'émigration en tant que partie civile dans cette affaire, soulignant que l'opinion publique et le peuple algérien seront informés sur tous les détails de l'affaire et les personnes impliquées et même sur les montants d'argent et autres. Ce mouvement a déposé plainte et s'est constituée en partie civile au tribunal primaire de Paris pour enquêter sur l'immobilier des algériens acquis par les algériens à Paris.