Bien que la grève des travailleurs de l'Education nationale soit gelée, certaines commissions affiliées à l'Unpef ne lâchent pas prise. Et pour cause, elles poursuivent la contestation, autrement, sous d'autres formes. C'est le cas notamment de la Commission nationale des directeurs et proviseurs de lycées, qui menacent de boycotter diverses activités et autres missions pédagogiques. Les directeurs et censeurs des lycées ont observé, la semaine passée, des rassemblements devant les Directions de l'éducation nationale à travers le pays. Ils ont répondu à l'appel de la commission nationale des directeurs et des proviseurs affiliés à l'Unpef. Ils revendiquent le gel du statut particulier des travailleurs de l'éducation en attente de signature, sans quoi ils menacent de boycotter les conseils de classes de fin d'année. Cette corporation qui s'attendait à ce que la tutelle revoit sa copie et qu'enfin, leurs revendications soient satisfaites, a été déçue par le travail du département de Benbouzid qui a fait l'impasse sur ses propositions s'articulant notamment, autour du droit à la classification et à la promotion. La commission représentée dans 35 wilayas, rejette “catégoriquement" les modifications apportées au nouveau statut qu'elle juge discriminatoire. Dans un communiqué rendu public, la commission a expliqué que le texte a privé les directeurs et censeurs des lycées, d'être promus au poste d'inspecteur de l'éducation nationale, comme le stipule l'article 174 du statut en question. Autres revendications mises en avant dans le communiqué, celle liée à la classification de cette catégorie. Ce corps revendique une classification à l'échelle 16 au lieu de la 14, et plus précisément un statut équivalent à celui de l'enseignant formateur de l'enseignement secondaire.