Le procès en appel de l'affaire pour la seconde fois consécutive de l'ex-wali d'Oran, Bachir Frik, aura lieu dimanche prochain le 9 juin au niveau de la Cour d'Alger. Condamné lors du premier procès, qui a eu lieu en avril 2005 au niveau du tribunal criminel près la Cour d'Alger, à huit ans de prison ferme et de 7 années en 2007 après cassation, le prochain procès est prévu pour le 9 du mois en cours. Ce procès a été déjà renvoyé une première fois afin de permettre l'élaboration d'une expertise relative à l'évaluation du préjudice causé à la collectivité locale, estimé à 230 millions de dinars. Dans cette affaire, l'épouse de l'ex-wali a été innocentée par la chambre d'accusation de la «complicité » dans l'acquisition de deux locaux commerciaux .Seul Bachir Frik, sur lequel reposaient, au début de l'affaire, 17 chefs d'inculpation, réduits à 5, puis à un seul, par la chambre d'accusation près la Cour suprême, devait assumer «la responsabilité de la décision d'affecter les deux biens à son épouse (achetés à un prix symbolique auprès de l'OPGI) ». Les quatre autres- Tayeb Laoufi, directeur général de l'agence foncière, Hassen Baâlas, directeur des Domaines, Chaâbane Makhloufi, directeur de l'OPGI et Bouarfa, médecin, ont tous comparu pour complicité dans la dilapidation de deniers publics. Il s'agit en fait de détournements dans la gestion du parc immobilier et commercial, du foncier agricole et de passation de marchés. Lors des débats qui ont marqué l'audition de Bachir Frik en 2005 et en 2007, ce dernier n'a fait que dire haut ce que l'opinion publique connaît depuis longtemps. Il a parlé des pratiques courantes «du système de la rente », dont il n'est «pas responsable».Bachir Frik s'est interrogé sur le fait que les noms de nombreuses personnalités ou de leurs enfants ayant bénéficié de biens de l'Etat .L'accusé, avait-il déclaré au tribunal ,qu'il etait victime d'un«règlement de comptes»