Fatigués d'attendre une stabilisation dans le monde actif, espérant la moindre insertion parmi le personnel titulaire des organismes publics où ils exercent, les ingénieurs en biologie, à l'instar des autres diplômés universitaires, protestent vivement contre leur marginalisation et leur exclusion de toute forme d'intégration au monde "réel" du travail. Une délégation représentant, la centaine d'ingénieurs en biologie, exerçant en qualité de laborantins, au sein des différents laboratoires des hôpitaux, ainsi que les laboratoires d'hygiène de la wilaya, viennent de saisir le journal "Réflexion" pour protester contre leur marginalisation dont ils sont victimes depuis l'année 2003. Ces derniers se sentent lésés, vu qu'ils n'ont pas été titularisés au sein des services où ils exercent, toujours dans le cadre du pré-emploi, en étant exclus de tous les avantages et toutes les formes de promotion. Certaines biologistes, « s'agissant de femmes » activant au sein du laboratoire d'hygiène de la wilaya, sis à "Lalla Kheira" se disent victimes de ségrégation professionnelle, elles affirment avoir été invitées à la dernière minute afin de déposer les dossiers de candidature, pour participer aux concours d'intégration au sein du personnel de la santé, organisée par la direction de la santé. Dénonçant cette mise à l'écart, elles se disent, souvent empêchées de réclamer leurs droits, elles dénoncent également les faveurs accordées à certains autres employés tous sexes confondus moins expérimentés qui accèdent facilement aux postes d'emploi, alors qu'elles « les concernées », bénéficiant d'une ancienneté dans le service qui dépasse, facilement 05 années d'exercice demeurent toujours écartées de la titularisation aux postes occupés. Face à cette gestion trop "opaque" pour l'accès aux postes d'emploi attribués sur concours, les biologistes interpellent les responsables concernés pour un peu plus de transparence, dans l'octroi de ces postes et surtout de définir clairement les critères d'accès qui semblent à présent, répondre juste à cette forme toujours en usage et qui n'est malheureusement que le favoritisme, érigé en maître des lieux au cours de l'organisation de ces concours de simple formalité administrative.