Après un conflit larvé qui dure depuis une décennie entre les syndicats et le ministère de l'éducation et qui a mis l'avenir des élèves dans l'incertitude, enfin les parents d'élèves s'impliquent pour mettre fin à ces grèves répétitives dans l'enseignement en menaçant les acteurs syndicaux que les associations des parents d'élèves avertissent qu'elles ne «resteront pas les bras croisés » en cas de nouvelle grève..! Ainsi, les associations des parents d'élèves prennent enfin conscience de ce qui arrive à leurs enfants pour mettre au-devant ; seul l'avenir des élèves, quelles que soient les raisons de ces grèves après que les syndicats aient transformé l'école en arme de combat dans leurs conflits avec la tutelle sans se soucier des conséquences. En effet, les parents d'élèves seront au rendez-vous à chaque tentative de grève. Informée du nouveau préavis de grève déposé par l'UNPEF pour la journée du 26 janvier, ainsi de la menace du CNAPEST, qui tente de réunir son Conseil national pour annoncer une nouvelle grève, l'Union des associations des parents d'élèves décide de prendre les devants et met en garde contre une nouvelle grève. « Cette grève ne sera pas acceptée par les parents d'élèves quelles que soient les raisons des enseignants » prévient Mme Ratiba Sadali qui en appelle au Premier ministre « pour intervenir en urgence pour sauver l'école algérienne avant qu'il ne soit trop tard », a déclaré, la porte-parole de l'Union des associations des parents d'élèves à Algérie1 avant d'ajouté, « les parents d'élèves ne resteront pas les bras croisés cette fois-ci, ils sont résolus à défendre les intérêts de leurs enfants ». Rejetant catégoriquement les arguments des syndicats qui brandissent la menace de grève, elle soutient que « toute nouvelle grève est inacceptable aussi légitimes soient les revendications des enseignants ». L'Union des associations des parents d'élèves, tout en affichant cette fermeté , propose de jouer aux bons offices entre le ministère de l'Education et les syndicats pour épargner une nouvelle grève dont les seules victimes seront les élèves, notamment ceux des classes d'examens, le brevet et surtout le baccalauréat dont les épreuves ont été avancées cette année d'une semaine en raison de la coupe du monde de football. Ne comptant pas rester les bras croisés, l'Association nationale des parents d'élèves tente de sensibiliser les syndicats et propose, encore une fois, sa médiation entre les deux parties en conflit. "Il faut mettre un terme aux grèves dans les établissements scolaires." Pour le président de l'ANPE, "si les syndicats sont convaincus de la justesse de leur cause, ils n'ont qu'à se tourner vers la justice, et non pas vers un mouvement de grève qui pénaliserait les élèves", a conclu Mme Ratiba Sadali . L'école est l'avenir du pays, mais malheureusement le corps des enseignants est manipulé par des forces politiques qui visent à déstabiliser le pays à la veille de la présidentielle.