Vous les avez sûrement rencontrés quelque part dans les marchés de M'dina Jdida, à la rue des Aurès ex la bastille tenant dans leur petites mains des sachets, des jouets, diverses choses qu'ils proposent à la vente, pourvu qu'ils ramassent quelques dinars, il s'agit d'enfants à peine plus haut que trois pommes et qui passent leur journée à arpenter les rues en quête de quelques dinars. Ces images autres fois révolues, refont surface dans une société en pleine mutation. Traversée par une crise complexe, la société a subi diverses mutations lourdes de conséquence, la société a subi d'autres répercussions néfastes pour des dizaines de millier de familles dont les pères se sont retrouvés sans emploi, ce qui a complètement bouleversé la structure de la famille et de la société. Ne pouvant faire face à ces changements et à la suppression d'emplois, ces pères de famille au chômage malgré eux sont obligés de « se faire » aidé par leur enfants. Tout au long de la journée ils sillonnent la rue ces petits à peine santé de l'enfance. On les voit partout et on se demande des fois pourquoi ne sont-ils pas à l'école. Sans entrer dans le détail nous pouvons dire que ces enfants dans la plupart des cas sont issus de familles déchirées de parents divorcés ou chômeurs. On comprend ces parents en détresse qui empêchent leurs enfants d'aller à l'école parce qu'ils ne travaillaient plus. Mais dans un autre sens, ces parents volent le travail des enfants qui devient des formes d'esclavagisme, toutes les conventions interdisent, cette exploitation aussi bien les parents que quelques employeurs privés continuent à faire fi de cette réglementation et exploitent d'une manière inhumaine les enfants, l'enfance de leurs petits, ils les privent de leur droit le plus élémentaire celui d'avoir accès à l'école et d'étudier. Le travail des enfants avec les risques qu'ils endurent on ne peut que crier au scandale, l'inconscience de certains parents et malheureusement ils sont nombreux dépassent tout entendement. Pourquoi biser l'avenir de son enfant pour quelques dinars. Et la rue que peut-elle rapporter sinon de graves problèmes sont ils contents ceux qui acceptent d'exploiter leurs enfants que dans la rue leurs petits peuvent être la proie des sadiques, de personnes malintentionnées qui les exploiteront pour en faire de grands délinquants, les efforts de l'état pour que chaque enfants puisse étudier sont louables, mais c'est l'absence d'une réelle volonté de certains parents et leur démission. On ne peut s'attendre meilleur résultat. Qu'y a-t-il de plus pénible à voir ces enfants brûlés par le soleil, ou grelottant de froid du matin au soir proposant des objets à vendre, ou c'est de l'avouer travaillant comme porteur, ces images d'un autre temps on aimerait bien qu'ils disparaissent à jamais et que chaque enfant ait sa chance d'aller à l'école. Le rôle des parents est très important que celui de procréer. Un enfant a besoin de s'épanouir et surtout qu'on ne lui vole pas son enfance, les enfants exploités qui travaillaient déjà comme des grands sont lésés et ils le savent. Ils grandissent privés de tant de droits déjà petits on leur parle de travail d'argent, on les réveillent dès l'aube, alors qu'ils devraient apprendre à lire et à écrire, à chanter comme n'importe quel enfant des pays du monde, ces enfants de la rue, sont nos enfants et il est grand temps de prendre en charge cet épineux problème pour éviter que le malheur de ces petits ne devienne cauchemar, car ce que la société en fait de ces enfants, elle en « récoltera » les conséquences.