Le phénomène de jeunes ressortissants marocains qui fuient vers l'Algérie est en hausse alarmante, Il est considéré comme étant un phénomène qui s'accompagne par de nombreux risques en matière de sécurité, et dans le cadre social. Dans ce contexte, il a été enregistré par les différentes brigades de la gendarmerie nationale relevant du groupement de la wilaya de Tlemcen, un flux important de migrants. Pas moins de 643 immigrants clandestins marocains qui ont fui l'Est du royaume vers le territoire national, et très particulièrement vers les villes de Maghnia, et Tlemcen. Plusieurs parmi ces clandestins tentent de rejoindre Oran où ils se propagent dans les régions agricoles et les chantier privés des constructions et bâtiments à la recherche de travail selon des sources concordantes. Ces jeunes immigrants possèdent en majorité des expériences dans les différents métiers manuels dans divers domaines, à vocation agricole très particulièrement, alors que la majorité d'entre eux, ont auparavant travaillé clandestinement dans des ateliers, et dans divers projets avant qu'ils ne soient arrêtés et présentés à la justice. A défaut de présentation de documents légaux permettant leur séjour, et dont ils ne sont pas titulaires pour justifier de leur présence En Algérie, La justice a ordonné leur expulsion dans leur pays d'origine, a cet effet, ils seront accompagnés à la frontière et remis aux autorités marocaines comme le stipule la loi, selon des sources concordantes. Des statistiques des services de la gendarmerie nationale ont démontré que le nombre de migrants clandestins toutes nationalités confondues a diminué au cours de l'année 2013, par rapport à 2012, soit une baisse enregistrant taux de l'ordre de 05,31%, par contre il a été constaté une augmentation en nombre dans les arrestations qui se chiffrent à un taux de 13,40% , en ce qui concerne les clandestins qui traversent la frontière Ouest, et s'aventurent vers les régions frontalières relevant de la wilaya de Tlemcen, à la recherche de n'importe quel travail, et à n'importe quel prix, comme il a été indiqué dans un rapport publié récemment par le groupement régional de la gendarmerie nationale de Tlemcen selon la même source. Malgré les campagnes menées actuellement par les différents services, pour lutter contre l'immigration clandestine, le phénomène commence à susciter des inquiétudes pour les observateurs en raison des graves conséquences pouvant perturber la paix sociale. À cet égard, les services de la gendarmerie nationale ont traité 285 affaires liées à l'immigration clandestine, essentiellement liées à des ressortissants marocains à la recherche d'un poste de travail pour fuir les conditions sociales misérables et précaires que connaissent les régions de l'Est du Maroc. Dernièrement une étude sociale du Maroc a révélé que plus de sept millions de Marocains vivent en dessous du seuil de 20 Dirhems en moyenne par jour équivalent à 200 dinars. Cette situation dans cette région du Royaume du Maroc a abouti à un grand pourrissement social au plus bas niveau. Une situation désastreuse, qui pousse les Marocains des villages de l'Est à devenir une proie facile pour les barons de drogue qui contrôlent les sources d'emploi dans les villes de l'Est, contrairement à l'abondance qui existe dans les villes du Nord. Cette mafia sans aucun scrupule se sert d'eux et les exploite à des fins personnelles, afin de convoyer leur poison vers les villes avoisinantes.