Le cadre de vie à la cité des 3500 logements, qui jouxte la route de Gdyel, ne cesse de se dégrader au fil du temps. L'incivisme galopant des habitants fait que les ordures ménagères et autres gravats envahissent les artères et les espaces verts. Les deux bennes à ordures placées dans la cité pour la collecte des détritus, s'avèrent très insuffisantes, du moment que les déchets débordent quotidiennement et s'entassent en monticules. Cette situation enlaidit l'environnement et les odeurs pestilentielles agressent les narines des passants. Et comme pour empirer ce décor chaotique, des énergumènes ne trouvent pas meilleure façon de se débarrasser des détritus que de les brûler, en provoquant la montée de la fumée qui asphyxie les habitants en se propageant vers la cité !« C'est vraiment désolant tous ces fatras d'immondices qui jonchent le sol de cette belle cité autrefois ! Et dire que c'est ici que se trouvent des dizaines de cabinets médicaux ! » se désole un passant. En effet, dans cette cité, des dizaines de médecins privés, entre généralistes et spécialistes, y officient, ce qui est paradoxal du reste! Concernant l'espace vert, celui-ci se trouve dans un état lamentable. Il se transforme en véritable bourbier à la tombée de la pluie. Quelques arbres, des faux poivriers en fait, dont les branches couvrent la vue aux passants, constituent le triste décor. « La cité des 3500 logements mérite meilleur sort que celui-là », estime-t-on.