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Plus de 60 familles vivent dans des caves à la cité des 3000 logements à Arzew
Publié dans Réflexion le 14 - 04 - 2014

Plus de soixante familles vivotent depuis une décennie dans des caves des blocs des bâtiments et tours de la cité des 3000 logements (ex-les plateaux) dans la commune d'Arzew
Les habitants tirent la sonnette d'alarme, quant à leurs conditions de vie qu'ils qualifient de misérables et indignes, et ils dénoncent « l'abandon » des pouvoirs publics. « Les résidents de ce quartier vivent dans des caves comme des animaux en cages », dira un locataire. Et d'ajouter : « Nous sommes marginalisés et abandonnés à notre triste sort. Nous sommes des locataires d'un genre assez particulier, car nous louons des caves d'à peine 8 m2 pour des sommes exorbitantes qui vont jusqu'à 15 000 DA pour certains! » Interrogé sur le nombre de familles concernées par cette situation, notre interlocuteur dira : «On a recensé plus de soixante familles et près de 400 personnes qui vivent dans des conditions des plus dégradantes ». Lors de notre passage au niveau de ce quartier, il nous a été donné de constater que ces occupants des lieux « vivotent» dans une misère indescriptible. Outre l'aménagement qui fait cruellement défaut, puisqu'il n'y a ni canaux d'assainissement ni réseau d'eau potable, ces locataires ont creusé une fosse septique de laquelle se dégage des odeurs nauséabondes. Mais le plus terrible dans ce quartier, ce sont les caves qui servent d'humbles demeures à ces locataires. Il s'agit, en effet, de véritables cachots où on a du mal à tenir debout. Dans certaines de ces caves on retrouve des familles qui vivent à sept dans une superficie qui ne dépasse pas les 10 m2! «J'ai acquis cette cave pour la somme de 60 millions de centimes. Mais que voulez-vous... Ça ou dormir sous les ponts! », notera d'un air dépité un occupant des lieux, père de 5 enfants. Pour d'autres, la situation est plus critique. Car, selon eux, ils vivent et côtoient les rats et autres reptiles. « Une fois, je me suis approché de mon fils pour le réveiller la nuit et à ma grande surprise, j'ai trouvé un rat mort à côté de lui », dira ce locataire. De son côté, un autre résident révélera que tous les occupants de ces caves souffrent de certaines maladies respiratoires et autres infections dues à l'insalubrité ambiante. « selon le recensement d'une association caritative plus d'une cinquantaine de cas de MTH », dira-t-il. Au même moment, un locataire viendra à notre rencontre et lâchera d'un ton agacé : « Cela fait près de 20 ans que notre situation va de mal en pis, sans qu'aucun responsable ne lève le petit doigt pour nous ! Je suis las de cette misère, de cette vie et marre de voir mes enfants grandir entre des rats et des moustiques ! Pourquoi tant de mépris, tant de négligence et de souffrance ?» Et d'ajouter : « On n'attend plus rien de la vie. Dans de telles conditions, on attend juste que la mort nous délivre de cet enfer ». Un autre locataire lui emboîtera le pas en déclarant : « On risque à tout moment de se faire mordre par des serpents qui trouvent refuge dans les méandres de ces taudis. Autant que je sache, on n'est pas des sous- hommes, ni même des indigènes. Néanmoins, l'Etat nous traite comme si nous étions des parias, avec mépris et dédain ! Je vous le dis, jusqu'à présent, nous étions patients et nous avons remis notre triste sort entre les mains des élus et des responsables locaux, mais la patience a des limites. Il viendra le jour où les habitants se révolteront contre cette injustice », a-t-il menacé. Sentant la colère monter, ce père de famille calmera très vite les esprits en disant: « Nous ne demandons pas l'impossible aux autorités, nous exigeons simplement que le wali nous reçoive et s'engage à nous inscrire dans les futurs plans de recasement. Cela fait des années qu'on prend notre mal en patience. On est encore prêt à attendre, mais à une seule condition que les autorités locales nous donnent une garantie écrite ou verbale que notre cas soit pris en considération ».

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