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RETOUR SUR LES EVENMENTS DE 1991 : DU FIS A BENFLIS !
Publié dans Réflexion le 15 - 04 - 2014

Une fraude imaginaire, inventée par le candidat malheureux de la présidentielle de 2004, Ali Benflis, qui hante toujours son passage politique, jusqu'à le transformer en candidat agressif à la présidentielle de 2014 dans l'attente du fait générateur (le 17 avril), risque de le propulsé et avec lui l'Algérie dans un scenario similaire des événements du FIS en 1991.
Les derniers discours d'Ali Benflis et les avertissements donnés aux cadres de la nation révèlent plutôt que le candidat a une aspiration profonde pour le fauteuil d'El-Mouradia et qu'il est prêt à faire sortir ses fans à la rue s'il n'est pas élu président : ‘'moi où l'obscurité'', ‘'j'ai une armée d'un million de militants et facebookeurs, et je ne vais pas me taire cette fois-ci'', avait crié, le candidat Benflis , lors de ses meetings qu'il ait animés dans les différentes wilayas du pays . Un discours comparable à celui du FIS de 1991, quand il a donné un ultimatum à l'armée de dégager les rues de la capitale sous peine de déclarer le Djihad. Devant des chaines de télévision et en face de millions de téléspectateurs, sans mâcher ses mots, Benflis a fait savoir qu'il est soutenu par une armée de facebookeurs prêts à envahir les quatre coins de la capitale, le lendemain du scrutin, et semble verser dans le même acte du FIS, quand il a envahi la capitale en dressant des tentes dans les places publiques et prit en assaut les mosquées. La seule différence qui existe entre le camp de Benflis et le FIS, et que le premier ne porte pas de barbe.
Retour sur les événements de 1991
Fin mai 1991, le syndicat islamique du travail (SIT) lance une grève générale appelée « Grève sainte » , destinée à édifier par la force un « Etat islamique ». De façon musclée, les travailleurs abandonnent leurs postes. Au bout de quarante-huit heures, des manifestations de rue ne tardent pas à prendre l'allure d'un mouvement de désobéissance civile et Alger se transforme en campement islamiste. Les places de la capitale ont l'aspect d'un camp retranché. Trois jours plus tard, le président Chadli Bendjedid annonce l'instauration de l'état de siège et reporte les élections législatives prévues pour le 27 juin 1991. L'armée prend position dans Alger et les trois grandes villes du pays, décrète l'état de siège. Le 21 juin, les affrontements entre manifestants islamistes et forces de l'ordre reprennent de plus belle. Le 28 juin, Abassi Madani lance un ultimatum et donne quarante-huit heures à l'armée pour évacuer les villes sous peine de déclarer le Djihad. Allé trop loin, il est arrêté deux jours plus tard en compagnie d'Ali Benhadj et de cinq autres membres de la direction du parti. Le pays est en état de choc, les partis d'opposition organisent une vaste manifestation le 2 janvier 1992, plus de trois millions de personnes déferlent dans les rues d'Alger avec les cris de : « Ni Etat intégriste, ni Etat policier ». Le président Chadli signe la dissolution de l'Assemblée nationale et présente sa démission le 11 janvier 1992. Mohammed Boudiaf, l'un des grands chefs historiques du déclenchement de la Toussaint rouge , opposant incorruptible préside le HCE, le 16 janvier 1992. Ce dernier n'aura pas eu plus de 170 jours pour tenter de peser sur le destin de l'Algérie. Mohamed Boudiaf sera assassiné, le 29 juin 1992, lors d'une conférence des cadres qu'il tenait à la maison de culture d'Annaba. Et depuis, le pays bascule dans l'engrenage de la violence. Le FIS passe à l'action. Les mouvements armés sont créés, l'un d'eux, le Groupe islamique armé (GIA) qui instaura la terreur dans tout le pays, se lance dans les attentats et le terrorisme. En six mois, le pays a basculé dans une guerre civile ouverte, assassinats d'intellectuels, de magistrats ou de policiers, de journalistes et d'enseignants, ainsi que de ressortissants étrangers. L'armée allait désormais reprendre les choses en main. Arrestations en masse de militants, les procès et les condamnations se succèdent. La crise se prolongera sous le nom de la décennie noire par l'engrenage de la violence de 1992 à 1999 date de l'élection du Président Bouteflika, l'homme de la réconciliation nationale. Bilan : deux cents mille (200000) morts, des milliers de disparus, un millions de personnes déplacées, des dizaines de milliers d'exilés et plus de 60 milliards de dollars de dégâts.
Du fis avec Benflis
Le scenario du FIS de 1991 risque de se répéter, si le pouvoir en place ne prend pas des mesures urgentes pour faire face à toute tentative de déstabilisation afin d'étouffer ce complot dans le berceau, car, le mouvement du FIS dissous est présent dans les rangs de Benflis à travers plusieurs personnes actives, tel que Boukhamkham, Merani (bras droit d'Ali Belhadj), le mouvement Rachad ( le jumeau du FIS) et plusieurs repentis qui prévoient leur revanche pour mettre en place un Etat Islamiste. Ceci sans oublier le mouvement « Barakat » , instrumenté par des mains étrangères et qui se force à infiltré les rangs de Benflis pour importer le printemps arabe. Même si l'aspiration de Benflis au changement, est né dans sa conduite d'homme d'Etat, sa naïveté d'ouvrir les bras aux lieutenants d'Abbassi Madani et à certains mouvements du mal, vont mettre fin à son aspiration légitime et auront des conséquences dangereuses sur la stabilité du pays. Enfin, le peuple n'est pas prêt à vivre le cauchemar des années 90 et le ou les candidats qui veulent passer à El-Mouradia sur un char ou en marchand sur les corps des morts vont être sanctionnés demain le 17 avril.


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