Depuis son ouverture, il y a de cela près d'une année, le marché couvert de proximité de la localité de Sidi Lakhdar ressemble à un projet voué à l'échec. Prévu pour recevoir plus de 80 commerçants, l'infrastructure n'abrite actuellement que 4 commerces. Pourtant cette dernière ne souffre d'aucune incommodité et se trouve par conséquent dans un endroit idéal. Sur les lieux on a rencontré seulement quatre commerçants en fruits et légumes qui occupaient leurs étals dans un vide sidéral. Son ouverture avait suscité, parmi de nombreux habitants de la ville, de grands espoirs. Malheureusement, le marché a peu de chance d'attirer les acheteurs. Et il ne sera jamais attractif tant que le ‘'souk'' quotidien investi principalement par des vendeurs informels continue à se tenir au niveau de l'enceinte du Souk hebdomadaire (Souk El Djemaa). Ce nouveau marché de proximité est peut être condamné à la fermeture affirme, dépité, certains commerçants et autres riverains. L'infrastructure commerciale en question, qui entre dans le cadre du programme du président de la République et réalisé à coups de milliards devait, en effet, permettre l'éradication définitive des marchés informels à Sidi Lakhdar. Ce qui n'est pas le cas dans cette localité. D'ailleurs, le souk quotidien continue d'être à l'origine et depuis longtemps déjà, des désagréments pour les habitants du quartier et plus particulièrement professeurs et élèves du fait qu'il se trouve à quelques mètres seulement d'un collège d'enseignement moyen. Les responsables concernés ont même interpellé les autorités compétentes, mais en vain. Parmi les tracas, nous dit-on, le tintamarre, la saleté et les détritus abandonnés qui dégagent de mauvaises odeurs et prolifération de divers insectes nuisibles. À tout cela, s'ajoute la prolifération des chiens errants .Une véritable menace pour les collégiens. En somme, la dynamisation de l'activité commerciale au sein dudit marché couvert de proximité repose donc sur la prise de décision des responsables quant à l'irradiation de toute activité commerciale anarchique et la mise en demeure des bénéficiaires qui continue de déserter les lieux, dira perplexe un ancien élu du peuple.