Nous avons appris de source autorisée que la Direction Générale de l'Agence d'Amélioration et de Développement du Logement vient de dépêcher une commission d'Alger, pour s'enquérir sur les développements de la situation au niveau des cités d'AADL d'Oran, où la majorité des locataires ont redoublé ces derniers jours de mouvements de contestation, à cause des pannes répétitives des ascenseurs. Sur ce plan, nous avons appris qu'une équipe de techniciens a déjà réparé plusieurs ascenseurs dans la cité 1.063 logements location-vente, où le mouvement de contestation a été enclenché par les habitants. Les coacquéreurs avaient organisé, il y a quelques jours un sit-in devant la direction régionale de l'AADL pour dénoncer les pannes fréquentes et à répétition des ascenseurs, des appareils indispensables pour les locataires des étages supérieurs des tours de 16 étages. Ils avaient averti que le «rafistolage» des ascenseurs est une menace potentielle pour la vie des locataires. Les coacquéreurs de presque tous les blocs des quatre cités AADL (1.377 logements, 1.063 logements, 937 Cosider et 1.196 logements), sont confrontés régulièrement aux pannes répétées et prolongées des ascenseurs, notamment ceux des tours de 16 étages. Les délégués des contestataires avaient exigé une intervention directe de la direction générale de l'AADL pour la suspension du directeur régional Ouest de la filiale Gest Immo. Ils avaient surtout regretté qu'aucun budget de gestion ne soit affecté à la direction locale de cette agence pour prendre en charge l'entretien des immeubles et des parties communes. «Les loyers sont versés directement dans le compte principal de l'agence à Alger. Tout est centralisé dans la direction générale de l'AADL. La direction locale ne dispose d'aucune autonomie financière pour assurer la gestion immobilière», regrettent les concernés. Certains habitants en colère avaient exigé la décentralisation des services de la gestion immobilière, au niveau de cette agence. «Nous voulons une contrepartie aux charges mensuelles», lancent les habitants. Ces derniers, ont menacé de durcir leur mouvement de contestation dans les prochaines semaines si rien n'est fait pour améliorer leur cadre de vie.