La récente photo de l'entrée du marché de Souïka –Tidjditt dans la commune de Mostaganem, prise il y a quelques jours, confirme l'incompétence des responsables de l'APC et atteste de l'impuissance des élus face à l'insalubrité, eux qui se sont montrés spécialistes dans les projets des jets d'eau et des jardins, mais que dire des nouveaux jardins de débris et sardines pourries et sachets volants qui fleurissent au milieu du centre-ville et en face des marchés !? Impuissants devant un tel massacre qui ne dit pas son nom, tout ce que peuvent dire les riverains en voyant cette montagne de poubelle : « ELLAH YEHIDIHOUM » ! Décadence, pourrissement, dégradation, insalubrité, anarchie, ce sont bien des qualificatifs qui n'honorent guère la ville des ‘'mimosas'' capitale du Dahra, ainsi que ses représentants qui semblent dépassés par les évènements. Un constat de visu qui laisse apparaître des carences de gestion et un défaut de maîtrise d'une situation qui se gangrène à tous les niveaux, et ce, dû au « laisser allé » dans la gestion de la commune qui contribue malheureusement à la dégradation de la ville et a un gâchage des potentielles économiques que déplorent les citoyens. Errer dans la ville de Mostaganem, une commune à vocation touristique, aux traditions ancestrales, aux quartiers dont les vestiges ont été détruits et abandonnés, laquelle avait connu jadis une grande réputation est devenu un véritable enfer pour ne pas dire ‘'calvaire'' aux résidents et citoyens qui ne supportent plus cette suffocation qui empoisonne et pollue l'atmosphère. L'inquiétude des mostaganemois grandit de jour en jour au vu des dégâts ainsi que la détérioration occasionnés par une mauvaise prise en charge des autorités concernées qui sont censées apporter un nouveau visage à cette commune ‘'martyrisée ‘' par tant de malfaçons et de retard dans les projets que subit Mostaganem, et ce au su et au vu de tout le monde. En s'aventurant du côté de l'Ain Sefra, on voit un chantier à ciel ouvert où des travailleurs fatigués de se ‘'reposer'' tourner autour d'un trou béant dont la surface est assez importante pour effectuer des travaux, afin de le recouvrir, voire des travaux qui s'éternisent depuis les intempéries de l'hiver passé. Un peu plus haut au centre-ville le grand espace vert ‘' Jardin Emir Abdelkader'', lui aussi subit des travaux de restauration soit disant de réaménagement, et ce depuis plus d'une année ! Or, les questions qui se posent, est combien est –elle estimée l'enveloppe financière dégagée par l'APC pour cette restauration qui dure et qui dure ? Et à qui profite ce retard ? Du côté de la nouvelle Gare routière, le chantier de l'aménagement du carrefour ‘'Cavalier'' et laissé, abandonné par l'APC à son sort, obligeant la DLEP à payer les pots cassés de la mauvaise gestion de la commune, pour le réinscrire de nouveau dans son agenda. Ce petit projet qui va coûter à la Commune quelques 2,7 milliards de centimes, ose défier le maire et ses lieutenants et s'affiche publiquement dans un habit de carcasse, défigurant ainsi l'image de la ville. Alors que le fameux projet du jardin « El-Wiam » à côté de la cité des 400 logements et qui va bouffer près de 2 milliards de centimes donc "On n'est pas encore sorti de l'auberge",- un autre dossier tabou que nous essayerons de le décrypter dans nos prochaines éditions-. Des ruelles complètement dans le noir et des trous qui partagent la même voie avec les véhicules. Et ce grand carnaval de « Cirque Amar », qui s'invitera à Mostaganem dans quelques jours, témoigne aussi de l'impuissance des responsables de la ville qui s'investissent dans l'apparence pour camoufler leurs échecs. Qui est finalement garant de la santé du citoyen ? Ce qu'il faut retenir , est que le président de l'APC est le seul garant de la salubrité et de l'hygiène de la population de sa commune tel qu'il est spécifié sur le Code Communal, qui est malheureusement piétiné et bafoué. Une simple visite au centre- ville de Mostaganem nous permet de constater une insalubrité qui y règne, vu qu'on trouve des ordures et détritus à chaque coin de rue. On assiste impuissants à des scènes de désolation, à l'exemple de ces vendeurs à la sauvette qui squattent des endroits et des lieux pour en faire des marchés des plus informels légalisés par les autorités concernées, lesquelles ne bougent pas le petit doigt pour remédier à cet état de fait, et ce à l'exemple de ces denrées alimentaires ; tels que le pain et autres victuailles périssables surtout en cette période de grande chaleur, malheureusement étalées au grand jour sur les trottoirs et exposées à des poussières ainsi qu'aux conditions climatiques. Un centre-ville saturé et sale que le citoyen est obligé de fréquenter quotidiennement, un centre ville qui étouffe en raison de l'anarchie et de la pagaille qui y règne tout en déshonorant nos coutumes et traditions issues de l'Islam, une religion qui prêche la propreté. Tout le monde est mis en cause dans ce laissé aller, même le citoyen a sa part de responsabilité sur ce qui se passe, car il contribue inconsciemment à cette hécatombe qui engendre à coup sûr des maladies.