Il semblerait que depuis près d'un mois, l'APC de Stidia est en dislocation et la consternation bat son plein chez plusieurs élus municipaux. La tension entre la majorité des élus de l'APC et leur président est montée d'un cran avec le refus de neuf élus de voter le budget supplémentaire (BS) de l'année 2014. Ces neuf élus sur les quinze que composent l'APC de Stidia et qui rappelle-t-on, ont déjà demandé le départ du P/APC, reviennent à la charge cette fois-ci, pour bloquer l'adoption du budget supplémentaire de l'année en cours pour faire pression sur la tutelle afin de satisfaire leur demande concernant le limogeage du maire et l'ouverture d'une enquête concernant des pratiques jugées défaillantes et illicites et qui ont mis en quarantaine le développement de la commune. En effet, une session extraordinaire au débat houleux a été tenue lundi à 14h au siège de l'APC de Stidia, sous la présidence du P/APC, M. Slimani Mohamed , Fixée pour un ordre du jour bien précis ; l'adoption du budget supplémentaire (BS) 2014, elle s'est transformée en ‘'chambre d'accusation'' où chacun reproche au maire sa mauvaise gestion . Le BS qui est de l'ordre de 47 millions de dinars, répartis sur plusieurs chapitres à savoir ; l'acquisition de matériels roulants, acquisition de matériels de l'éclairage public, acquisition de chauffages pour les écoles, réhabilitation des écoles primaires, des trottoirs, assainissement, voiries , ainsi que divers autres points d'utilité publique, ont été traités et délibérés par l'ensemble des membres de l'assemblée communale . Sauf que le premier point relatif à l'adoption du budget supplémentaire et la situation financière n'a pas été adopté par l'ensemble des élus. Blocus sur fond de vengeance Neuf membres de l'APC sur les quinze qui composent l'APC de Stidia ont décidé le blocus, et se sont interrogés sur l'annulation de certains projets d'utilité publique déjà inscrits auparavant dans les programmes de l'année 2013 à l'exemple de la création des aires de jeux et la réhabilitation du stade communal, où une enveloppe de 650 mille dinars a été délibérée pour chacun d'eux soit un million trois cents mille dinars et les travaux n'ont pas été entamés. Sur cela, la tension entre élus de l'APC est montée d'un cran sur fond de discorde suite à la question posée par les membres rivaux du maire : ‘'où est donc passé cet argent ? Dans une salle foudroyée par la colère et un climat d'ambiance tendue, les élus ont accusé leur maire de mauvaise gestion des affaires de la commune, et ils l'ont pris pour responsable pour les insuffisances qui se sont répercuté aussi bien sur la gestion de la commune que sur l'avenir de la population. En effet, le retard dans la réalisation de divers projets, la prise en charge réelle des préoccupations de la population, le gaspillage d'argent dans des projets fictifs étaient la goutte qui a fait déborder le vase, avait expliqué un des élus présents à la salle. Pour rappel, la mésentente entre les membres et le maire a généré la décision de retrait de confiance au premier responsable de la mairie. Les opposants au maire avaient sollicité les responsables concernés pour une prise de dispositions administratives à son encontre et l'application des lois pour l'intérêt de la commune, entre autres la désignation d'un autre P/APC, sauf que leurs doléances n'ont pas abouti à une solution.