Un mois après le Ramadhan, les marchands des fruits et légumes imposent toujours leur diktat et continuent de profiter au grand maximum sur le dos de la classe pauvre, qui ne sait à quel saint se vouer. La situation perdure face à l'absence de contrôle où tout autre mécanisme de régulation de l'état, il faut savoir que le citoyen, las d'attendre s'est accommodé à cette hausse des prix qui doit ne dit pas son nom. D'où l'état, par le biais de ces services songer à mettre fin à cette flambée des prix orchestrés, par des prédateurs qui sont les maîtres du marché des fruits et légumes, de Sidi Bel Abbès, la mercuriale des fruits et légumes diffère d'un quartier à l'autre, mais vers la hausse, à Sidi Djillali, où à Benhamouda où au faubourg thiers, la pomme de terre et quelle pomme de terre est cédée à 60 Da le Kg ? Les carottes à 50 DA le Kg, les oignons à 50DA le Kg, au marché couvert du centre ville, les carottes oscillent entre 70 DA et 80DA le Kg, la salade à 100DA le Kg, les tomates à 80DA le Kg, la betterave à 90DA le Kg, les courgettes à 100DA, les artichauts, les choux-fleurs respectivement à 200DA et 120DA le Kg…et j'en passe. S'agissant des fruits et légumes, il n'y a pas de monde autour des étals, comme c'est le cas des viandes rouges et blanches, ou les prix sont exorbitants et font fuir plus d'un. A Sidi Bel Abbès et à l'instar des autres régions du pays, la pomme de terre qui est le fruit du pauvre est devenue par la force des choses un produit de luxe qui n'est pas à la portée des familles démunies…c'est scandaleux…ou va-t-on !