Le village socialiste agricole (VSA), Hai Chegga N°1, issu des années 70, est constitué de maisons construites avec des toitures en tuiles rouges et habité par des familles en dehors du chef-lieu de Chlef qui ont fui la décennie noire et les groupes armés de terroristes. Ces derniers ont construit des maisons illicites dans ce village dont la population aujourd'hui est de plus de 5000 habitants, qui se disent marginalisés par les élus locaux et pourtant l'Etat Algérien s'est attelé pour faire bénéficier chaque citoyen d'une habitation et un meilleur cadre de vie dans la transparence et l'équité. Les habitants de ce village dénoncent les mauvaises conditions de vie précaires dans lesquelles ils vivent depuis bien une dizaine d'années. Parmi les problèmes que rencontrent ces habitants, celui concernant l'école primaire qui se trouve dans un état de dégradation qui demande sa démolition, car elle constitue un danger réel pour leurs enfants, ainsi ils se plaignent de l'absence de l'éclairage public et l'absence totale de sécurité. Par ailleurs, ce village se trouve sans structures sportives ou culturelles pour les jeunes mis aux oubliettes. Signalons la fermeture d'une antenne communale pour des raisons encore ignorées. Les habitants souhaitent, pourquoi pas, un éventuel projet de centre de formation professionnelle. Ces derniers ont signé une pétition adressée aux autorités de la wilaya de Chlef pour que leurs problèmes soient pris en charge. En attendant, les habitants de ce village n'ont qu'à prendre leur mal en patience dans l'espoir que le premier magistrat de la wilaya de Chlef agisse pour remédier à cette situation.