En Algérie, la violence scolaire qui résulte d'un certain nombre de facteurs, prend une ampleur inquiétante dans notre système éducatif. En effet, l'école était depuis son institution un lieu sacré consacré à l'apprentissage, au «savoir être» et savoir-faire. C'est là où l'enfant s'instruit se socialise et développe ses talents. Au sein d'un groupe d'apprenants, l'élève est appelé à communiquer avec ses collègues, s'échanger les idées, influencer et s'influencer. Mais tout n'est pas bon à regarder ni à écouter. Guerres, manifestations violentes, films d'actions, sont devenus un pain quotidien. Depuis l'indépendance, l'enseignement subit sans cesse des amendements qui visent tous à assurer à l'apprenant les meilleures conditions d'apprentissage. Un enseignement obligatoire et surtout gratuit mis en œuvre intégralement. Des classes moins chargées, des enseignants minutieusement sélectionnés, sont des mesures qui visent à garantir au sujet apprenant les chances de la réussite scolaire. Cependant, contrairement à ce qu'on attendait, les résultats ne sont pas à la hauteur de toutes ces mesures. Echec et violence scolaires ne sont plus, malheureusement, des exceptions mais plutôt un sérieux problème qui nous pousse à s'interroger sur le futur profil de l'enseignement en Algérie. Ainsi, la violence à l'école prend plusieurs formes : racket, insultes, vols, menaces verbales, extorsion, bagarres, gangs, armes, vandalisme etc... pratiqués par des garçons et moins fréquemment par des filles. Finalement, il y a lieu de dire que ‘il est tout à fait naturel qu'il y ait souvent quelques bagarres entre les sujets apprenants dues peut-être à la différence de leurs caractères, comportements, de l'éducation subie par chacun d'eux. Mais que ces petits problèmes arrivent jusqu'à la violence verbale ou physique contre les collègues et même contre l'enseignant, cela pousse à réfléchir.