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POURQUOI L'ARABIE SAOUDITE NE VEUT PAS BAISSER SA PRODUCTION ? : L'Arabie Saoudite, le gendarme du marché pétrolier
Publié dans Réflexion le 02 - 02 - 2015

Tandis que l'OPEP plaide pour le maintien des cours du brut sur une tendance haussière, cette proposition ne plait pas à l'Arabie saoudite, qui continue à défendre sa politique pour mettre la pression sur certains pays comme la Russie et l'Iran et les Etats-Unis. Même à 20 dollars le baril, l'Arabie Saoudite ne baissera pas sa production, et le monde ne reverra plus un Brent à 100 dollars. Pourquoi ?
Même à 20 dollars le baril, l'Arabie Saoudite ne baissera pas sa production, c'est le ministre saoudien du pétrole, Ali al-Naimi, qu'il a affirmé. A part un changement de dernier minute dans la politique énergétique de l'Arabie saoudite, après la nomination de Salman à la tête du pays, l'Arabie saoudite ne changera rien à son rythme de production, selon certains spécialistes qui estiment que le monde ne reverra plus un Brent à 100 dollars.
Selon Ali al-Naimi, qui s'est confié à la revue spécialisée ‘'Middle East Economic Survey'', en mi-décembre dernier, il n'est pas dans l'intérêt des producteurs de l'OPEP de baisser leur production, quel qu'en soit le prix, car si l'Arabie Saoudite se mettait à baisser sa production c'est les pays de l'occident qui sortent vainqueurs de cette guerre des prix du pétrolé , "les prix repartiraient à la hausse, et les Russes, les Brésiliens et les producteurs américains de pétrole de schiste prendraient notre part", a affirmé le ministre saoudien. En expliquant que l'Arabie Saoudite comme d'autres pays du Golf pouvait aisément supporter un prix du baril de pétrole extrêmement bas puisque le coût de production est de 4 à 5 dollars pour eux. À l'inverse, le coût de production du pétrole de schiste américain est estimé entre 70 et 80 dollars. "Ils seront blessés avant que nous ressentions la moindre douleur", a-t-il lancé.
Pour soutenir les prix, il fallait que l'Arabie saoudite perde chaque jour 800 millions dollars!
Quand l'Arabie saoudite décide en 1981 de réduire drastiquement sa production de pétrole afin de soutenir les prix qui baissent depuis un an, 80% de ses revenus pétroliers seraient littéralement partis en fumée.car il lui fallait un prix du pétrole au moins à 3 chiffres pour assurer la stabilité de ses revenus pétroliers. C.a.d , 8 millions de barils par jour à 100 dollars. Ce qui fait le montant de 800 millions dollars par jour.
En effet, alors que sa production de pétrole baisse de 10,2 millions de barils par jour en 1981 à 3,8 millions de baril par jour en 1985, soit une baisse de 63 %, les prix du pétrole baissent aussi de 43 %, de 105 dollars par baril à 60 dollars par baril. L'un dans l'autre, ce sont presque 80 % des revenus pétroliers de l'Arabie saoudite qui se sont volatilisés en quatre ans.
Lorsque le 27 novembre dernier, alors que le prix du pétrole est à 80 $ le baril, l'Arabie saoudite doit décider si, oui ou non, elle doit amputer sa production de 20 %, c'est-à-dire de 2 millions de baril par jour, ses vieux démons du début des années 80 se sont rappelés à son bon souvenir pour lui suggérer qu'elle devait alors être sûre que la hausse du prix du pétrole provoquée par cette baisse de la production viendrait au moins compenser ce manque à gagner – il lui fallait donc un prix du pétrole au moins à 3 chiffres pour assurer la stabilité de ses revenus pétroliers. 10 millions de barils par jour x 80 dollars = 8 millions de barils par jour x 100 dollars.
Rien n'étant moins sûr avec la production de pétrole de schiste américain, qui continue d'augmenter, mais aussi celle de la Russie, qui vole de records en records depuis la chute de l'URSS en 1991. L'Arabie saoudite ne paiera désormais plus pour les autres. Elle préfère le scénario inverse, qui a toutes les chances de se matérialiser dès 2015 aux Etats-Unis avec l'explosion de la bulle du pétrole de schiste, orpheline d'un pétrole à plus de 100 $ pour continuer de gonfler.


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