Tout le monde s'interrogent sur l'avenir du logement social à Sidi Ali, 50 km à l'Est de Mostaganem. Le marché informel concernant le logement social prend une ampleur considérable, avec tout ce qui se passe actuellement en matière de transactions qui touchent ce secteur tant important qui laisse bon nombre de citoyens de la région en quête d'un toit. En effet, des logements attribués il y a à peine deux semaines, ont vite fait changer d'occupants. L'imbroglio qui accompagne les désistements et autres arrangements ne sont pas près de s'estomper. Certainement, ils sont nombreux les «intrus» qui se sont glissés parmi les postulants. Parmi ces derniers, il y a ceux qui ont exigé des véritables acquéreurs, à savoir les vendeurs, de leur signer des reconnaissances de dettes dument légalisées par des instances compétentes. Une assurance en cas de problème. Alors que la loi sur la cession des biens de l'Etat est claire à ce sujet. Des logements sociaux continuent, néanmoins, à être vendus ou sous-loués par leurs acquéreurs. Une pagaille qui entoure toute opération du genre, puisque les occupants ne sont, très souvent, pas les véritables acquéreurs. Selon des sources locales, un bon nombre de ces logements récemment attribués, ont été vendus à plus de 400 millions de centimes en pas de porte. D'autres carrément loués à 1200.000 centimes. Les pouvoirs publics ayant en charge le contrôle et le suivi de ces attributions, devront agir rapidement, avant que la situation n'empire, déplorent des citoyens de cette localité. Cette pratique serait, paraît-il, encouragée avec la complicité de certaines agences immobilières pour faire des bénéfices. Bon nombre de ces logements sociaux continuent d'être fermés. Leurs bénéficiaires attendent certainement la période estivale pour les louer comme cabanon aux gens du Sud à prix fort. Les services concernés devront ouvrir une enquête pour vérifier si les logements attribués dernièrement sont bel et bien occupés par les bénéficiaires. Aussi, les enquêteurs auront à mesurer l'ampleur «des changements de mains» entre locataires, et autres «sous location» des appartements.