Le représentant du parquet général près la Cour d'appel d'Oran, a requis avant-hier la même peine rendue précédemment à l'encontre d'un individu, âgé de cinquante ans, soit deux ans de prison ferme pour le délit d'escroquerie et de falsification. Le quinquagénaire a berné de nombreuses victimes en leur vendant la même habitation de fortune, située à El Hassi, appartenant à son épouse contre une somme d'argent allant jusqu'à 160 millions de centimes pour chaque victime en échange de contrat fictif. La dernière victime qui est tombée dans le piège de l'inculpé, est une veuve qui a versé le même montant indiqué, pour l'acquisition de cette habitation précaire, pour être ensuite menacée par l'escroc, de quitter la maison, où il a été poursuivi pour le délit d'escroquerie, de faux et usage de faux sur un document officiel et violation de propriété. Les faits de cette affaire remontent au mois d'avril dernier, où une femme accompagnée de sa mère se sont rapprochées du siège de la sureté à Hai El Hassi, en vue de déposer une plainte officielle, expliquant qu'elle a été victime d'escroquerie par une personne qui lui a vendu un logement précaire appartenant à sa femme, profitant de son absence, en échange d'un montant financier de 160 millions, avec un faux acte de propriété. Au reçu de la déposition, les éléments de la police judiciaire ont lancé des investigations approfondies qui ont conduit à l'arrestation du mis en cause, qui a été soumis à une enquête. Il est apparu ensuite que ce dernier a escroqué de la même façon quatre autres victimes, en leur vendant le même logement, classé par les autorités locales comme étant un logement précaire, et que ses occupants avaient l'avantage de la formule du logement social. Il est apparu aussi que le logement en question est la propriété de l'épouse de l'inculpé, où ce dernier a profité de l'absence de sa femme, qui est allée chez ses parents, pour le vendre à plusieurs personnes, où la dernière victime a été surprise par l'arrivée de la propriétaire du logement qu'elle a du acheté à un prix fort, lui demandant de quitter son domicile du fait que le contrat de propriété en sa possession n'est pas valide. L'accusé a nié avant-hier en audience les accusations portées à son encontre, en indiquant que le vrai bénéficiaire de cette transaction frauduleuse est une autre personne qui habite dans le quartier.