Une enquête menée par la Radio Algérienne, sur le manque de quelques médicaments essentiels, dans les pharmacies, laisse apparaitre que ce manque est du à un « problème de distribution », pointant, du doigt le comportement « peu scrupuleux » de certains grossistes de produits de soins. Cette enquête fait ressortir le manque de médicaments concernant ceux destinés au trouble de la coagulation du sang (anticoagulants) et ceux concernant les maladies cardiovasculaires. En ce sens le président de l'association de protection des consommateurs, en l'occurrence M. Mustapha Zebdi, confirme ces pénuries en indiquant que de nombreux patients souffrant de telles maladies lui ont adressé des demandes et des requêtes lui demandant son aide afin d'être approvisionnés en médicaments indispensables à leur pathologie. Face à cette situation urgente qui nécessite une prise en charge immédiate en raison de la gravité des cas, ce dernier a tiré la sonnette d'alarme en faisant appel à la récupération de médicaments de personnes décédées pour pouvoir répondre aux besoins urgents de malades affectés de la même pathologie. Ce problème selon M. Zebdi, est apparu suite à l'indélicatesse de certains pharmaciens qui ont, pour l'année 2015, étaient ravitaillés par des quantités de boite de ‘' Syntrom'' dont le stock est estimé à 25.000 unités, lesquelles ont été écoulées concomitamment avec d'autres médicaments. Si l'on en croit M. Lotfi Benbahmed, président de l'Ordre national des pharmaciens, la mise en place de l'Agence nationale du médicament « créée depuis 2008 » et attendant depuis d'être appliquée, ainsi que la future loi sanitaire, permettraient de réguler le marché du médicament.