Le représentant du ministère public près le tribunal de Mascara a requis une peine de 10 ans de prison ferme assortie d'une amende de 50 millions de cts, à l'encontre de trois accusés qui comparaissaient pour constitution de bande de malfaiteurs, d'attentat à la pudeur et de dégradation de bien d'autrui. Le fil de cette affaire remonte au 3 mai dernier, au moment où une jeune fille résidant à la commune de Hachem, localité située à trente kilomètres du chef lieu de wilaya de Mascara se trouvait dehors à une heure tardive de la journée alors qu'elle devait se rendre chez elle et afin d'éviter les risques d'agressions, elle a fait recours à un chauffeur de taxi pour se rendre en toute sécurité à son domicile familial. A son arrivée au lieu dit « douar Harrouch », la voiture a eu un problème mécanique, ce qui a obligé le chauffeur à s'arrêter, son système de refroidissement venait de défaillir. A ce moment précis, trois individus étrangers roulant à bord d'un autre véhicule, aperçoivent la présence d'un taxi stationné sur le bord de la chaussée, arrivés à leur hauteur, ils descendirent un après l'autre, et se dirigèrent vers la voiture en panne et passèrent brusquement à l'action en proférant des menaces, Ils commencèrent par fracasser le pare brise, et se mirent à rouer de coups le chauffeur de taxi et la fille. Devant l'agressivité apparente et l'intention des agresseurs décidés à employer la manière forte, et craignant pour sa vie, la jeune fille ne trouva d'autres alternatives que de prendre la fuite afin d'échapper aux griffes de ses agresseurs et couru de toute son énergie vers la route la plus proche pour demander des secours. Poursuivie par ses ravisseurs, à ce moment-là, le chauffeur de taxi profitant d'un moment d'inattention de ses agresseurs, se sauva à son tour et se dirigea directement vers le poste de gendarmerie le plus proche pour donner l'alerte. Avisés, les gendarmes se sont précipités sur les lieux où ils ont arrêtés les ravisseurs et libérer la fille. Aujourd'hui les trois inculpés se trouvent derrière les barreaux où probablement une peine sévère leur sera infligée. En attendant la sentence, les mis en cause ont de quoi méditer sur leur forfait dans l'espoir de se réconcilier avec leur conscience.