Sur les ondes de la Radio Algérienne, Lyes Ferroukhi, DG du commerce extérieur au ministère du commerce, a annoncé hier mercredi, que « D'un peu plus de 1 milliard de dollars en 2009, les exportations hors hydrocarbures ont atteint 2,8 milliards de dollars en 2014 ». La valeur de nos exportations hors hydrocarbures demeure encore « très faible et marginale », mais « elle évolue d'une année à l'autre », estime M. Ferroukhi. « Nous étions en 2009 à un peu plus de 1 milliard de dollars d'exportations hors hydrocarbures, en 2014 nous avons atteint 2,8 milliards de dollars », note-t-il. Un chiffre qui se rapproche de l'objectif de 3 milliards de dollars d'exportations hors hydrocarbures fixé, déjà, en 2007, mais jamais atteint à ce jour. Le même responsable a expliqué la faiblesse des exportations hors hydrocarbures par l'attitude des opérateurs économiques nationaux qui « ne font pas l'effort nécessaire pour aller sur des marchés extérieurs ». « Nos opérateurs sont très satisfaits par les affaires qu'ils réalisent sur le marché national, qui est très porteur. Donc, ils ne trouvent pas d'intérêt à aller chercher ailleurs lorsqu'ils peuvent écouler facilement leurs produits sur le marché intérieur », explique M. Ferroukhi. Mais, c'est une situation qui va changer « lorsque le marché national atteindra un certain degré de saturation », fera-t-il remarquer, et à ce moment-là, pour faire fonctionner son investissement et ses équipements à longueur d'année, « il va falloir aller chercher des marchés à l'extérieurs », explique M. Ferroukhi. « C'est naturel, c'est la loi du marché, c'est la loi de l'offre et de la demande », précise-t-il. En prévision de ce qui va venir, l'administration économique, estime M. Ferroukhi, doit « se préparer à accompagner nos exportateurs par la mise en place des bases logistiques nécessaires et des infrastructures de transports », conclut-il.
