Le rond-point qui dessert les principaux accès de la ville de Tiaret au niveau de Zaaroura a été bloqué par des dizaines de citoyens, ce lundi 9 novembre 2015 aux environs de 8 H 30. Les lieux ont été parfaitement quadrillés par les forces antiémeutes en dépit d'un caractère fortement pacifique, aucun pneu n'a été incendié ni une quelconque banderole déployée ni recours aux objets hétéroclites. Cette symbolique a permis aux responsables et aux élus de se déplacer et de faire un travail de proximité loin des stériles promesses. En effet, la route était barrée par un cordon humain qui a exigé la présence du chef de daïra qui a déclaré solennellement assumer le passif et l'actif et faire valoir l'écoute en sollicitant la foule de désigner cinq personnes bien tenantes au volet du dossier tout en rappelant que les revendications des protestataires se sont axées sur l'aménagement urbain des deux cités (425 et 250 logements), le réaménagement du stade et de la maison de jeunes, l'éclairage public ainsi que la révision du cadre de vie précaire dont ils font l'objet depuis des décennies à ne citer que ceux recasés depuis 1958 dans des taudis en dépit d'un recensement opéré dernièrement mais qui a rejoint les calendes grecques. Concernant les deux projets d'aménagements urbains des cités 425 et 250 confiés à la DUC monsieur Boutheldja Rabah, P/APC de Tiaret, a fait rappeler que des dysfonctionnements et des réticences au niveau de la DUC ont contraint les autorités à un transfert vers les PCD et que cela est vérifiable au niveau de ses services. Les discussions se sont étalées sur près de 40 minutes en présence de "Réflexion" qui a pu relever le cachet pacifique et aussi saisit le serment du wali de ne jamais faire recours à la force publique tant que les forces de propositions sont éligibles et que l'impunité vient de perdre beaucoup d'espaces et en marge de cette protestation des citoyens de "Manar" et de "Oued- Ettolba" venus en signe de solidarité nous ont fait part de leur désarroi exposant le fameux problème de l'aménagement urbain qui s'éternise ainsi que la demande de la réouverture des marchés de proximité qui sont devenus des lieux de délinquance. Nous y reviendrons.