Les ballons-sondes, les rabatteurs, les courtiers, les opportunistes viennent de perdre beaucoup de temps et beaucoup d'argent. Certains élus ont vendu leurs « dhimas » oubliant ceux qui les ont élus et mettant à nu leurs promesses. L'obédience politique et le dévouement aux règles de quelconque parti sont partis en fumée. Des voitures de luxe assiègent ces derniers temps les sièges des 42 APC que comprend la wilaya de Tiaret en vue de « s'acheter » des voix. Plus de 400 élus sont aujourd'hui gâtés par ces 7 candidats qui s'échangent des sourires et des éloges mais les indiscrétions parvenues à la rédaction de « Réflexion » paraissent bizarres et insolites et nous diffuserons les grands dépassements en temps opportun pour éclairer l'opinion publique que de notre temps, sénateur rime avec autre chose qui n'a aucun lien avec les aspirations du citoyen algérien. Selon des sondages menés par nos soins et qui font l'évènement à Tiaret, deux équations pointent à l'horizon : la 1ère serait l'abolition du lobby composé des centres d'intérêt au sein d'une coalition occulte entre le RND et le FLN, et la 2ème serait de remettre les pendules à l'heure et de retirer la souveraineté de la ville de Tiaret. Trop d'injustices sociales sont commises et surtout ne pas confondre Tiaret ville et Tiaret wilaya. D'ailleurs, trois grands pôles de la wilaya demandent une indépendance à savoir : Sougueur, Chellala et Frenda, des anciennes daïras depuis l'approbation des communes mixtes et selon des sources proches du département de M.Yazid Zerhouni, ces trois 3 daïras auront leurs statuts de wilaya déléguées, c'est pourquoi les élus de ces régions marginalisés militent pour se défaire du monopole de la ville de Tiaret et attendent impatiemment le découpage administratif. Les élus de ces régions sont taxés d'enfants 14… La répartition des projets obéit à des normes encore « floues » et le cas de Takhemaret en est la meilleure illustration. Une marginalisation sur ordonnance, même le P/APC d'obédience F.N.A, a dernièrement choisi le F.L.N, avançant que c'est « la Kheima K'bira » et que peut être il décrochera certains projets mais rien n'a mais rien a pointé à l'horizon et c'est le mobile qui a laissé plusieurs élus pantois et qui à l'unisson ont fait avancé l'équation suivante « notre âne et pas leur lion », allusion au monopole de la ville de Tiaret. Pour l'heure, sept candidats sont en lice, un nommé youcefi et un autre de Mahdia en l'occurrence M. Guerroum, n'excéderont en aucun cas 3 à 4 voix. Le candidat du R.N.D, Wahrani Khaled récoltera les voix de l'aile modérée du R.N.D et les revirements qui pourraient se produire au FLN, soit plus de 100 voix, le représentant du F.L.N, l'actuel P/APW, M.Kada Benaouda n'excédera par au delà de 50 voix, le candidat du H.M.S, M. Chaâlel, un banquier aura pour sa collecte un nombre appréciable de voix, celui de l'A.N.R, M.Seddiki qui demeure un infatigable, a mis les mains et les pieds dans cette périlleuse mission qui assurera quelques 40 voix, et la grande surprise sera faite par le candidat du F.N.A M.Meslem, universitaire et très loin du diktat de la Ch'Kara, son slogan serait le principe contre la Ch'hara. En somme, pour plusieurs observateurs cette course au sénat était une synthèse de suivi de ce qui se passe à Tiaret et défraye la chronique. Le F.N.A au sénat serait le mot d'ordre de près de 80% du nombre de votants parmi les élus. Tiaret veut un changement et non pas de fausses pépinières.