Deux jeunes, âgés de 25 et 21 ans, ont écopé de 10 ans de réclusion criminelle chacun à l'issue de leur procès, qui s'est déroulé, ce dimanche, devant le tribunal criminel près la cour de Mostaganem, ils étaient accusés de coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner. Des CBV portés sur la victime B.Mohamed, âgée de 22 ans, au moment des faits remontant à l'après- midi du 04 juillet 2009. « Jaurais mieux fait de ne pas répliquer si je savais que j'allais m'encombrer à jamais la conscience de la lourde charge d'une âme ! » déclarera avec un grand regret, A. Abdellah, l'accusé principal dans cette affaire survenue au centre de la station balnéaire de la salamandre, il expliquera « mon compagnon ayant épuisé ses 2 canettes de bière, nous remontions de la plage quand la victime, au guidon d'un motocycle nous croise. Le défunt rebrousse chemin et vient s'expliquer avec mon compagnon à propos de la chienne de non employeuse, que nous avions emmenée se promener avec nous ». La victime, qui quelques antécédents litigieux le coaccusé, prétendait que le pitbull était le sien. Personne d'autre n'a assisté à la scène. On se fera aux seules déclarations des accusés. De la parole, ils en vinrent aux gifles, d'abord. La victime, brandit un couteau et une bombe lacrymogène. La chienne lâchée entendit le mot d'ordre « Colby, ramène ta cible ! » et, passa à l'attaque. Trois coups de couteau sont assénés à la victime avec sa propre arme, qu'elle venait de lâcher. Le réquisitoire de l'avocat général ne sera pas long ni clément. Douze années de réclusion sont requises à l'encontre de chacun des prévenus. L'un des avocats de la défense plaidera la non culpabilité pour le coaccusé, ils déplorent la « mince » consistance de l'enquête. « Et si les accusés avaient tenu à la négation des faits ? Où sont les preuves et les pièces à conviction ? Où en est-on de la reconstitution du crime ? Même pas une photo à même de renseigner sur le lieu du drame ? Pas la moindre indication sur les distances ni sur l'horaire des péripéties du crime ? » S'interrogera la défense, avant d'appeler à la reconsidération du code pénal en vigueur. « Tout, comme on se doit de s'intéresser au présumé criminel, le juge d'instruction doit s'intéresser à la personne de la victime ! » dira en substance Me Benkritly, dans ce contexte.