Après deux reports consécutifs, le procès de l'affaire de la gestion catastrophique de la commune de Mostaganem reprend, finalement aujourd'hui mercredi, devant le tribunal correctionnel d'Ain Tédelès. Le dernier report du procès, rappelons-le, a été décidé suite à la demande des avocats des accusés pour pouvoir étudier de nouveau le dossier de l'affaire. En effet, les accusés vont de nouveau défiler devant la barre pour répondre aux accusations portées à leur encontre par la justice. Parmi les accusés on trouve l'ex maire, deux élus, cinq fonctionnaires et des entrepreneurs qui sont accusés de détournement de deniers publics, violation de la réglementation des marchés publics et des conventions, trafic d'influence et favoritisme. Notons que l'ex-maire , l'inculpé principal, ainsi que les autres accusés cités dans l'affaire sont présumés impliqués dans plusieurs affaires de passation de marchés en violation de la règlementation, tels que, le projet de la réalisation de la salle des délibérations, le projet d'aménagement du square Boudjemaa, qui a couté à la commune la bagatelle somme de plus de 900 millions de cts , le projet de l'aménagement du jardin El Wiam, réalisé pour la somme de plus de 3 milliards de cts , le projet de l'aménagement du jardin Emir Abdelkader pour plus de 10 milliards de cts si on prend en considération les avenants, le projet de l'aménagement de l'abattoir de Diar El-Hana pour quelque 2 milliards de cts , l'aménagement de quatre ronds-points avec des jets d'eau et qui a couté chacun la somme de plus de 2 milliards de cts ainsi que les autres achats effectués par l'APC , tels que des rideaux pour un montant de plus de 130 millions de cts, l'aménagement du bureau du maire et les sanitaires de son cabinet et les travaux de l'opération de démolition des habitats précaires effectués par une entreprise, qui a obtenu le marché gré à gré en violation du Code des marchés. Ceci dit, sans oublier la fameuse affaire des faux permis de construire dont le maire et autres fonctionnaires et des investisseurs sont impliqués, et révélée suite à une enquête policière. Près de deux ans de travail d'investigation, le dossier des scandales de l'APC change d'itinéraire et tombe sur le bureau du juge d'instruction auprès du tribunal d'Ain Tédelès (compétence juridique territoriale.) Pour rappel, exploitant les informations publiées par le journal ‘'Réflexion'' au sujet des scandales en série qui ont secoué la commune de Mostaganem, mettant en péril les Fonds publics, la brigade économique de la sûreté de wilaya, saisie par le parquet de Mostaganem, a ouvert une enquête judiciaire en 2013.