Venu présenter quelques unes des propositions qu'il compte soumettre aux travaux de la 20ème Tripartite, M. Boualem M'Rakach, considère que le marché reste «pénalisé» par un tissu industriel encore incapable de répondre à ses besoins. Reçu, lundi, à l'émission L'Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, le président de la Confédération algérienne du patronat (CAP) estime que le développement économique et social du pays ne saurait se concevoir sans une démarche commune impliquant le gouvernement, les opérateurs économique et le syndicat, « particulièrement, dit-il, dans le contexte actuel ». Rappelant les centaines de proposition avancées, par le passé, lors des multiples rencontres organisées entre ces partenaires, M. M'Rakach s'inquiète de savoir pourquoi nombre parmi elles n'ont pas été prises en compte, jugeant que si l'on en est arrivé à ce stade, c'est en raison, selon lui, de «la spéculation, de la bureaucratie et l'économie informelle».