Méfaits, depuis le début de l'année, 16 enfants ont été victimes de l'inconscience criminelle des chauffards de Taxi Bus. Prises de bec acerbes, plus que réelles et invectives entre les « chauffards et les passagers, tel est le lot quotidien des usagers des transports en commun à Oran, pour la plupart, des fonctionnaires, des lycéens et des étudiants. Les qualificatifs ne manquent pas, pour désigner les exploitants singulièrement connus pour les désagréments qu'ils causent à leurs clients, les « chauffards de la mort », ne s'embarrassent guère de scrupules, plusieurs enfants ont été écrasés par ces conducteurs inexpérimentés et très jeunes, souvent sous l'effet de barbituriques ou d'alcool. Des passagers ont été tabassés et jetés en rase campagne, pour avoir revendiqué un peu de tenue et de civisme. Le dernier accident a coûté la vie à trois petits cousins, qui étaient sagement assis sur le seuil de leur maison, ils ont été fauchés par un bus Hyundai, conduit par un chauffard sous l'emprise de la drogue. Certains citoyens, a bout s'en sont pris à ces Hyundai et aux Toyota, à coup de pierre menaçant de s'attaquer aux autre transports publics afin d'exiger la fin de ces chauffards qui sèment la mort. Depuis le début de l'année, 16 décès d'enfants ont été causés par les « chauffards » de taxis collectifs, assurant la liaison d'Oran et sa périphérie. Notre journal a assisté à des disputes mettant en scène des « receveurs » et des usagers, qui réclamaient un peu de décence. Souvent, conducteurs et receveurs embarquent des filles de mœurs légères, qui se mêlent aux voyageurs, et bonjour les chansons paillardes et les plaisanteries lascives, tout cela sous le regard impuissant des voyageurs. Sur l'actuelle aire de stationnement de l'USTO, c'est littéralement la pagaille « outre l'insécurité et les vols dont nous sommes quotidiennement victimes, nous sommes également confrontés à l'épineux problème lié à l'absence d'une réelle politique en matière de transport suburbain. Nous sommes les otages de certains voyous qui contrôlent les lignes suburbaines. On ne traite pas ainsi les gens » se plaignent des citoyens courroucés. Dans cet ordre d'idées l'élaboration d'un plan de transport « souple », n'a fait que compliquer les choses, en raison du non respect des critères de délivrance des agréments d'exploitation, des lignes de transport, en particulier celle reliant la périphérie Est. « A-t-on idée de délivrer des agréments à des voyous et à des drogués sans enquête de moralité préalable, ces voyous parquent les êtres humains dans des fourgonnettes Hyundai et Toyota à l'heure du téléphone mobile et de l'Internet » s'interroge cet enseignant, un habitué du transport urbain. Pour la direction des transports, il s'agit surtout d'assurer le transfert d'un nombre considérable de voyageurs, à destination de la périphérie et notamment dans ce sillage, plusieurs raisons ont été avancées par les usagers qui souhaitent le retour immédiatement, Haï Bendaou palais des expositions au lieu de l'aire de stationnement de l'USTO. Réagissant aux nombreuses doléances des citoyens, les comités de quartier de la périphérique Est ont souligné l'urgence de briser le silence sur les accidents, dont son victimes les enfants et la nécessité, de revoir l'organisation du transport et des transporteurs, dans cette ville de presque 2.00.000.000 « deux millions » d'habitants.