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PHENOMENE ‘'HARRAGA'' ET LA RESPONSABILITE DES EMIGRES ! : Une loi s'impose pour un change obligatoire
Publié dans Réflexion le 21 - 11 - 2017

Les responsabilités de ces départs clandestins contre vents et marées sont multiples. La situation économique du pays, l'emploi des jeunes, l'éducation et le niveau de conscience... et plus particulièrement le rôle des Algériens immigrés, dont j'en suis un, qui à leur rentrée au pays pavanent avec leurs grosses cylindrées et leur niveau de vie élevé avec les faveurs du change informel.
Cette insouciance est "criminelle" puisqu'elle conduit indirectement ces jeunes à prendre des risques incroyables, voir perdre leur vie dans les eaux lors de leur traversée en payant avec leur propre argent des passeurs sans scrupule. Il est donc urgent que nous, immigrés Algériens, nous nous questionnons sur notre part de responsabilité sur ce phénomène d'immigration massive des jeunes insouciant ,défiant la mort et n'ayant aucune notion sur la situation et les conditions d'accueil si des fois ils arrivent à bon port. Pour ce qui concerne mon cas, militant associatif et président de l'ATAMS (association des travailleurs du Maghreb) ,de longue date, j'ai pris la décision de ne plus apporter de soutien aux jeunes désireux d'immigrer en leur présentant clairement la réalité de la situation de ceux qui vivent dans ma région en France sans papiers. Beaucoup d'entre eux vivent d'expédiants s'ils ne sont pas enrôlés dans le "deal" et les trafics de tous genres. Histoire insolite. Moi-même j'ai été victime du vol de mon portable au marché de Montreuil. Militant associatif et connaissant beaucoup de monde dans les quartiers, j'ai fait un appel en plein marché à haute voix à me restituer mon téléphone car il est un outil indispensable pour mon quotidien et tout en offrant un billet. Après une petite heure, une personne du tissu associatif qui me connaissait pour mon action dans le cadre de l'immigration nationale m'aborde et me dit d'attendre un peu. Je continuais à faire mon appel. Quelques minutes passées, deux jeunes se présentent à moi et me disent d'attendre ici, devant la brasserie, on va te ramener ton portable, ce sont des vendeurs de cigarettes à la sauvette . Peu de temps après ils m'apportèrent mon téléphone et je leur ai remis 30 euros . J'étais pris entre : appeler la police, qui n'était pas si loin, et prendre mon portable et partir. Ils avaient tout juste 20 ans ou un peu plus et un fort accent de bien de chez nous. Quel comble?
Il est donc urgent que,nous immigrants Algériens, prenons à corps cette situation d'émigration massive des jeunes. Une réflexion s'impose. Des actions volontaristes sont indispensables. D'abord une question de bon sens : Il faut une loi pour exiger que tout immigré Algérien fasse un change de 200 euros par personne à son entrée au pays et une taxe d'entrée, ne serait ce que 20 euros. Il ne suffit pas de verser à la banque une somme et revenir quelques jours plus tard la retirer et aller faire un change à l'informel. Nous profitons de tout au bled. Nous consommons les produits subventionnés et profitons de la vie à pas cher. Pour certains d'entre nous, ils remplissent même leurs véhicules de ces produits subventionnée à leur retour sans gêne et sans complexe sans avoir rien apporté, Ils en ramassent même des sommes importantes en revendant des produits et vêtements qu'ils ramènent plein leurs coffres de voiture. La plupart de ces effets sont soit acheter dans les chiffonneries et brocantes, ou vides greniers ou récupérer chez les organisations caritatives. . Quelle audace! Ces sommes apportées au trésor Algérien a travers cette taxe et ce change obligatoire, pourront faire l'objet d'une étude, notamment créer une ligne budgétaire pour la formation des jeunes dans le développement économique
En ce qui me concerne, ma décision a été prise voilà plus de dix ans lorsqu'un corps a été récupéré sur les plages de ma commune SIDI ALI. J'avais à l'époque écrit un papier sur cette situation et alerté notre communauté en France et tenu plusieurs réunions pour réfléchir sur cette situation tout en posant la question suivante; Pourquoi nos parents et peut être certains d'entre nous se sont battus et morts pour libérer le pays et ces jeunes meurent pour le quitter ?
Certes réfléchir ou pousser à la réflexion sans agir est très insuffisant. C'est pourquoi, dès ma retraite, j'ai pris la décision d'apporter ma modeste part à la lutte contre cette émigration clandestine en investissant dans mon village. Une quinzaine de personnes y travaillent dans l'entreprise sauvée . Certes, ce n'est pas grand-chose, mais « naïvement » je me dis que ceux-là ils ne vont pas risquer leur vie à vouloir émigrer.


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