Ouverture à Alger du "ICT Africa Summit 2025"    Constantine : clôture de la 14e édition du Festival culturel national de la poésie féminine    Djamaâ El-Djazaïr : nouveaux horaires d'ouverture à partir de lundi    Palestine : des dizaines de colons sionistes prennent d'assaut l'esplanade d'Al-Aqsa    Ghaza : le bilan de l'agression génocidaire sioniste s'alourdit à 51.240 martyrs et 116.931 blessés    Vatican: décès du pape François à l'âge de 88 ans    Décès du professeur Walid Laggoune : le président de la Cour constitutionnelle présente ses condoléances    Décès du membre du Conseil de la nation Walid Laggoune : M. Goudjil présente ses condoléances    Femmes et enfants, premières victimes    Retailleau ou le « quitte ou double » de la politique française en Algérie    L'étau se resserre !    L'ESBA à une victoire du bonheur, lutte acharnée pour le maintien    15.000 moutons accostent au port d'Alger    Les lauréats des activités culturelles organisées dans les écoles et collèges honorés    Les bénéficiaires de la cité 280 logements de Kheraissia inquiets    Tirer les leçons de la crise de 1929 et celle de 2008    Diolkos, le père du chemin de fer    Le président de la République ordonne de prendre toutes les mesures pour la réussite de la Foire commerciale intra-africaine    Le Conseil des ministres approuve un projet de loi relatif à la mobilisation générale    Le Conseil des ministres approuve l'abaissement de l'âge de la retraite pour les enseignants des trois cycles    Meziane appelle au renforcement des législations nationales et internationales    Le guépard saharien "Amayas" repéré dans l'Ahaggar à Tamanrasset    Réunion d'urgence FAF: Présidents des clubs de la ligue professionnelle mardi    Formation professionnelle : lancement des qualifications pour les Olympiades des métiers dans les wilayas de l'Est du pays    Fédération algérienne de Boxe: le président Abdelkader Abbas prend part à la réunion de la World Boxing    Poursuite des pluies orageuses sur plusieurs wilayas du pays, dimanche et lundi    Le président de la Fédération équestre algérienne élu au Conseil d'administration de l'Union arabe d'équitation    «Construire un front médiatique uni pour défendre l'Algérie»    Les enjeux des changements climatiques et de la biodiversité débattus    Des matchs à double tranchant    Mobilis : Les médias à la découverte de la 5G    Nessim Hachaich plante les couleurs nationales au plus haut sommet du monde    Rencontre sur les mécanismes de protection    L'Institut d'agriculture de l'Université Djilali-Liabes invite les enfants de l'orphelinat    Hamlaoui présente trois projets d'aide pour les femmes du mouvement associatif    La Fifa organise un séminaire à Alger    Khaled Ouennouf intègre le bureau exécutif    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    La Coquette se refait une beauté    Un rempart nommé ANP    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    









MOSTAGANEM : Les trottoirs : un cauchemar pour les piétons !
Publié dans Réflexion le 22 - 12 - 2017

Le trottoir est un espace public, réservé à l'usage de transit, dédié au passage des piétons. Comme tout ce qui est « Public », il est, selon la loi inaliénable, imprescriptible et donc il constitue, en quelque sorte ‘'un espace social sacré''. Dans des cas exceptionnels, son occupation ne peut être que ‘'temporaire'' et c'est à la Mairie que revient de veiller au confort de la circulation piétonnière, si ce n'est pas trop demandé.
Pourtant, dans la réalité, ce n'est pas ainsi que cela se passe et il n'y a qu'à voir comment les commerçants ‘'légaux ‘', sachant qu'il leur est interdit d'exposer leurs marchandises hors de leurs magasins, continuent quand même d'occuper, indument, d'autres espaces qui sont de statut public comme si c'était leur bien privé. Evidemment, cela provoque l'irritation des habitants qui se plaignent de ces comportements irrespectueux et agressifs envers leurs voies de passage. Il n'est pas question ici de commerce informel mais bien de commerçants légaux qui profitent de l'absence et de la passivité des autorités pour occuper les trottoirs et écouler leurs marchandises en dehors de leurs boutiques, bloquant ainsi tout passage pour les piétons. Le problème est que toutes sortes de bicycles et de voitures se permettent le luxe de transformer les trottoirs en aires de stationnement au grand dam des pauvres piétons qui ont fini par se taire après avoir crié leur désarroi. Les abus sont visibles presque partout et, les passants sont souvent contraints d'emprunter la chaussée et de faire du ‘'slalom'' entre les grands cartons d'électroménagers, les bacs de légumes, les présentoirs de vêtements et chaussures, les produits de quincaillerie, les rôtissoires et les barbecues qui ont complètement investi les espaces publics, ne laissant aucun passage. En effet, marcher sur les trottoirs est devenu la difficulté quotidienne des piétons qui, cahin-caha, se démènent pour se frayer un petit passage dans ces espaces encombrés. Le désordre qui règne à Mostaganem est imputable, principalement à l'inertie des autorités qui n'interviennent pas sur la voie contre les commerçants qui envahissent, à leur gré tous les espaces publics. Peu importe les justifications et prétextes, les trottoirs sont destinés aux piétons et non aux marchandises. Il est devenu, quasiment impossible pour le citoyen faisant ses courses en se déplaçant normalement dans les rues de la ville en raison de l'occupation des trottoirs par les commerçants et autres propriétaires de véhicules, en stationnement abusif. D'ailleurs, en l'absence de répression, il est des commerçants qui sont allés jusqu'à empêcher les automobilistes de se garer, sur la chaussée, devant leurs magasins en déposant des cartons, des chaises ou autres objets sans qu'aucune autorité ne puisse les interpeller et les sanctionner. Et puis, il y a aussi ces riverains, commerçants ou habitants qui ont carrément opéré des transformations sur le trottoir pour l'adapter à leur besoin, selon leur goût, comme s'ils en sont des propriétaires légitimes. D'autre part, qui n'a pas remarqué que les trottoirs ne sont plus normalisés et n'obéissent à aucun standard urbanistique et on en voit de toutes les couleurs et de tous les gabarits. De ce fait, ils sont devenus un parcours du combattant pour ces passants ou piétons qui présentent des difficultés de locomotion et dans ce cas, les femmes enceintes, les enfants, les personnes âgées ou handicapées notamment les personnes accidentées se déplaçant avec des béquilles ou des supports à trépieds ; et que dirent de l'utilisation ‘'de poussettes de bébés', pratiquement bannies par la force des circonstances. Et puis, il y a toutes ces denrées alimentaires et boissons étalées au soleil ainsi qu'à la poussière, sans le moindre respect des règles d'hygiène et de conservation. N'y a-t-il pas là un réel mépris des citoyens assorti de tous les dangers pour la santé des consommateurs ? L'occupation illégale des trottoirs et l'anarchie font le décor.

Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.