Le Président en qualité de chef suprême des forces armées s'en va en guerre contre les oligarques et éloigne toutes les têtes soupçonnées du champ du pouvoir ! Après le limogeage-surprise des chefs de la police, de la gendarmerie en juin, et la vague de départs des chefs de sûreté nationale et les colonels de la gendarmerie nationale, c'est au tour des structures de l'armée d'être remaniées. A commencé par le puissant patron de la sécurité de l'armée (DCSA), le séisme du changement touchant l'institution militaire n'est pas prêt de s'arrêter de sitôt, d'autres nouvelles décisions seront prises dans les jours à venir. Quand on se sépare de hauts responsables de l'armée surtout dans le corps de la sécurité de l'armée , de la police ou de la gendarmerie , comme ce fut le cas des généraux majors Hamel, chef de la police algérienne ,Menad Nouba , chef de la gendarmerie nationale ou encore le général major Lakhdar Tirèche patron de la DCSA , (, il se peut que ce soit pour des raisons de santé , de retraite ou pour des raisons professionnelles. Une décision indiscutable du chef de l'Etat, commandant suprême des forces armées. Sauf que les rumeurs qui ont suivi le limogeage, les deux généraux major Abdelhghani Hamel et Habib Chentouf chef de la 1ère région militaire depuis l'éclatement de l'affaire de la coke, il y'a grain de sable, et Il reste toutefois certaines énigmes ! Depuis l'éclatement de l'affaire El-Bouchi, nous en sommes à une dizaine de départs de généraux major : le patron de la police, de la gendarmerie, des chefs de régions militaires, des directeurs centraux et des responsables locaux de la sûreté nationale, de la gendarmerie nationale et de sécurité militaire. Pour certains, comme les chefs sûreté de wilaya, et certains gradés de la gendarmerie nationale et de la police, le plus généralement, c'est à cause d'un scandale ou d'une enquête en cours pour ne pas gêner le travail de la justice. Si le limogeage de l'ancien patron de la police, Hamel, est supposé lié au scandale de la Coke et du blanchiment d'argent à travers son fils Amiar, cité comme un homme de main du Bouchi , également à la tête de grandes activités économiques, des entreprises dans le secteur de la communication, dans le secteur médical, dans l'hydraulique et la prestation de services, et qui n'a pas encore été impliqué officiellement par la justice, le scandale du business rattrape le fils du général major Chentouf, l'ancien patron de la 1ère région militaire ! Si Faouzi-Nidhal Chentouf, le fils du général major Chentouf, avait démenti les rumeurs concernant sa relation avec Kamel Bouchi et sa grosse fortune en faisant des confidences au site Algérie Part , qu'il est un simple pauvre malheureux , qu'il n'a qu'une seule société qui emploie 22 personnes et qu'il ne partage aucune amitié avec le ‘Bouchi'', le site ALG24 appartenant à Ennahar tv, dément le lendemain cette déclaration et accuse le fils du puissant général de sa mainmise dans plusieurs sociétés de BTPH : Patron de l'Eurl Béton Equipements et Service à Blida, associé dans la Société Bago à Batna, associé dans la Sarl STE d'Entretien Travaux Publics Ha Ta Ni à Boumerdes. Entre soupçons, rumeurs et vérités, les enquêtes sont en cours et le Président Abdelaziz Bouteflika est décidé qu'aucun cadre impliqué de près ou de loin dans la corruption et le blanchiment d'argent ne sera épargné ! L'occasion également d'insuffler un sang nouveau dans les structures militaires et appuyer l'option de la jeunesse et du professionnalisme pour une armée forte et professionnelle.