Le ministre de Justice, garde des Sceaux, Tayeb Louh, a affirmé à Alger que la politique pénale adoptée par l'Algérie depuis l'indépendance était basée sur les principes de la défense sociale, le respect des droits de l'Homme et la prise en considération des conditions individuelles. Intervenant à l'ouverture d'un séminaire sur "Les alternatives aux peines privatives de liberté", organisé en coopération avec l'Université arabe Nayef des sciences sécuritaires (NAUSS), en présence de son recteur, Abdellah El Beniane, M. Louh a indiqué que "la politique pénale suivie par l'Algérie depuis l'indépendance est basée sur le principe de la défense sociale". Soulignant que la rigueur adoptée, dans ce sens, ne minimise en rien les efforts parallèles visant à limiter tous les facteurs de récidive, il a fait savoir que cette dimension demeurera l'un des objectifs que veille à consacrer la politique pénale, et illustrés dans l'Ordonnance du 10 février 1972 portant Code de l'organisation pénitentiaire et de la rééducation. Le ministre a précisé, dans ce même contexte, que cette loi a pris en compte les normes internationales les plus modernes en matière d'organisation pénitentiaire et de réinsertion sociale des détenus, et ses dispositions ont consacré les plus importantes peines alternatives en vigueur dans les systèmes comparatifs, dont le travail d'intérêt général intégré dans le cadre de la révision du Code pénal. Le programme national de réforme de la Justice en matière pénal a permis la prise de plusieurs dispositions renforçant nos capacités de prévention et de lutte contre la criminalité à la lumière d'un système législatif moderne et en cohésion avec les normes et les conventions internationales ratifiées par l'Algérie, a-t-il poursuivi.